Des sources autorisées révèlent à Al Bawwaba News les acteurs qui sont à l’origine du chaos en Libye… Seif al Islam al Qaddafi et le groupe des Frères sont les premiers accusés dans les protestatio
Le but du chaos est de provoquer une confrontation directe entre le peuple et l’armée libyenne sous les slogans de la détérioration du niveau de vie, selon des sources libyennes.
Les habitants des zones frontalières ont pris l’habitude de la facilitation de l’émigration, de la contrebande, des
visas et autres choses de ce type, et ne supportent pas les lois de l’armée aux frontières.
Les Frères ont pour slogan : le chaos en Libye, et ils utilisent Seif al Islam et toute personne ou institution pour réaliser leurs intérêts.
Les villes libyennes sont en ébullition après l’échec de la réunion de Genève sous l’égide des Nations unies pour rapprocher le Conseil d’Etat et le Conseil des députés, et qui s’est achevé sans parvenir à un accord sur les points litigieux, ce qui a provoqué la colère des citoyens à cause de l’entêtement du groupe des Frères et de ses alliés.
Les divergences ont conduit à des manifestations et des protestations pour demander la tenue d’élections législatives anticipées, et les Libyens sont descendus sur les places des différentes villes libyennes dont Tripoli, Benghazi, Sabha et Misrata, et certains manifestants ont incendié le siège du Parlement libyen à Tobrouk.
Et malgré le progrès réalisé durant trois réunions successives concernant le processus constitutionnel dans la capitale égyptienne Le Caire, et ce qui a été connu sous le nom de réunions de la dernière chance, suivies d’une réunion sous l’égide des Nations unies entre le président du Conseil des députés le conseiller Aqila Saleh, et le président de ce qui est connu sous le nom de Conseil consultatif Khaled al Machri, à Genève, dont le peuple libyen attendait un accord sur les points litigieux en suspens, et qui n’est pas arrivé.
Des experts libyens ont attribué l’échec des rounds de négociations à l’entêtement de l’organisation des Frères, et son désir de façonner les articles au profit de ses candidats.
Dans ce contexte, Al Bawwaba News a voulu éclaircir les vérités sur ce qui se passe sur la scène libyenne, à travers des sources autorisées.
Des sources libyennes ont affirmé à Al Bawwaba News que derrière ceux qui ont attaqué le siège du Parlement et qui dépendaient de la ville de Tobrouk, en scandant des slogans sur la détérioration du niveau de vie, se trouvaient des agendas politiques, indiquant que les manifestants brandissaient des photos d’al Qaddafi en incendiant le Parlement.
Les sources ont indiqué que les manifestants qui ont brûlé le Parlement et l’ont volé dépendaient de Seif al Islam al Qaddafi et avaient des objectifs politiques.
Concernant la ville de Tripoli, les sources ont affirmé qu’il y avait des luttes politiques et des agendas politiques en général, entre les supporters des divers gouvernements : gouvernement de Fathi Bachagha, et gouvernement d’Abdel Hamid Dbeiba, et que toutes ces protestations avaient pour but d’affronter l’armée libyenne sous les slogans de la détérioration du niveau de vie, d’autres hostiles aux forces armées libyennes, et d’autres encore hostiles à l’Egypte, et ils ont publié un communiqué complet dirigé contre l’Egypte, derrière lequel se tiennent les Frères en particulier.
Les sources ont indiqué que la couverture étrangère des manifestations concerne la détérioration du niveau de vie en Libye, mais que le but essentiel est politique, indiquant que Seif al Islam al Qaddafi est derrière ces troubles parce qu’il s’est éloigné de la scène politique et voudrait revenir par le biais des élections.
Les sources ont poursuivi en disant que les habitants de Tobrouk étaient en colère contre les mesures de régulation prises par les armées égyptienne et libyenne pour empêcher l’infiltration par les frontières, car ils profitent de la facilitation de l’émigration, de la contrebande et des visas, c’est pourquoi ils ont décidé de protester, et c’est ce qu’exploite Seif al Islam al Qaddafi dans son intérêt, pour retourner sur la scène, et il veut envoyer un message dont le contenu est qu’il est présent avec force sur le terrain.
Les sources ont affirmé à al Bawwaba News que cela est la même chose chez Abdel Hamid Dbeiba qui tente de susciter le chaos loin de toute solution politique pour qu’il ne reste pas en dehors de la scène, tandis que Fathi Bachagha tente de contrôler le gouvernement, c’est pourquoi chaque partie essaie d’exploiter les manifestations dans son intérêt.
Les sources ont ajouté que concernant les membres du Conseil libyen appartenant au groupe des Frères et leurs déclarations sur la responsabilité du maréchal Khalifa Haftar dans ce qui se passe, ce sont des islamistes et d’ex-prisonniers, et qu’ils appartenaient au Parti islamique de la libération, en particulier Mohammad Maazab qui a été emprisonné en 1973, dans le parti d’Ali al Salabi, premier parti islamiste fondé dans les années soixante-dix en Libye, et tout son groupe a été emprisonné, et le parti ne réussira pas par la suite, et tous ses membres ont rejoint le groupe des Frères et s’y sont intégrés en tant que première expérience islamiste.
Les sources ont ajouté que le groupe des Frères est le premier responsable du chaos en Libye, et qu’ils tirent leur légitimité seulement du chaos, et tentent maintenant de faire en sorte que ces manifestations conduisent à la destruction, au vol et à la violence, et ils sont l’élément essentiel qui tient en main tous les outils, qu’il s’agisse des manifestants ou de Seif al Islam, ou encore des tribus. Ce n’est pas la première fois que Seif al Islam est utilisé par les Frères, et il a été utilisé dans les conciliations de 2006 et 2009 lors des libérations et des révisions islamistes. Mais ce qui est désolant, c’est que n’importe qui en dehors de la scène veut utiliser l’autre, et Seif al Islam pense lui-même qu’il utilise les Frères et les manifestants et il cherche tout ce qui pourrait le faire revenir sur la scène, et se refaire un nom, car lorsque vous parlez maintenant d’une étape de transition, d’un gouvernement de transition et du report du processus électoral, cela signifie qu’il restera loin de la scène politique, au moins deux ou trois ans, et plus le temps passe, plus les gens vont oublier al Qaddafi et ses enfants.
Concernant l’accord de Genève, les sources ont ajouté que les Frères craignaient une seule chose : le soutien de l’Egypte au gouvernement de Fathi Bachagha car c’est un gouvernement capable de contrôler la patrie, et de s’allier avec la direction générale du pays et l’armée, et c’est un gouvernement de toute la Libye, et ils voient cette alliance comme leur fin, car ils ne pourront falsifier aucune élection organisée par cette alliance, et ils craignent cette alliance nationale conduite par Fathi Bachagha dans la région ouest et par le maréchal Haftar dans la région est, et qui est soutenue par l’Egypte et l’Arabie saoudite comme pays soutenant le courant nationaliste.
Les sources ont ajouté qu’ils cherchent maintenant toute faille comme lorsqu’ils ont dit : la nationalité étrangère, ils savent qu’il y a des opposants pour des causes politiques, et ils ont été contraints d’obtenir des nationalités étrangères, pour qu’il y ait une protection pour des causes politiques.
Les sources ont ajouté que le problème de la nationalité étrangère a été suscité par le groupe pour empêcher le maréchal Khalifa Haftar de participer aux élections car ils savent que s’ils participent aux élections avec ce courant nationaliste, ils ne pourront pas les truquer et sans les truquer, ils ne pourront pas gagner. Même la constitution qu’ils veulent promouvoir maintenant et qu’ils refusent d’amender car ils veulent une constitution à leur convenance.
Les sources ont indiqué que les Frères tiennent à Abdel Hamid Dbeiba car ce groupe n’hésite pas à coopérer avec toute personne ou groupe ennemi du maréchal Haftar, et même si son fils lui était hostile, ils lui donneraient le gouvernement, car ils ont peur de la popularité du maréchal, malgré leur accord sous égide égyptienne.
Les sources ont indiqué que le président du Conseil des députés Aqila Saleh a été surpris durant la réunion de Genève de voir Khaled al Machri aborder de nouveau l’accord et exiger la condition de la nationalité étrangère, n’ayant pas trouvé d’autre prétexte, et il savait qu’Aqilane serait pas d’accord. Il te demande une chose impossible, et ainsi, entrave les négociations, avec des slogans du type « nous sommes un Etat arabe et islamique, et quelqu’un avec une nationalité étrangère ne nous gouvernera pas, mais ce sont des slogans derrière lesquels est visée une personne particulière, et ils veulent façonner la constitution pour éloigner une personne particulière.
Concernant l’opposition de l’armée et de la police aux actes de violence, de mise à feu et de vol qui se sont produits aujourd’hui en Libye, les sources libyennes ont affirmé que dans la zone est, aucun acte de violence n’était arrivé sauf à Tobrouk, qui a une nature tribale, et dont les habitants résolvent leurs problèmes eux-mêmes, car la zone est n’a pas de police, mais une armée, qui a une composition sociale complexe.
Les sources ont indiqué à al Bawwaba News que les décisions de la zone sont entre les mains de ses habitants, car cette zone est tombée durant les événements de 2011, en 12 jours, et ce sont ses tribus elles-mêmes qui influencent ses décisions, et les gens ont peur de l’ingérence et des armes, et malheureusement, on se moque toujours des gens avec des slogans, et ceux qui sont descendus aujourd’hui souffrent effectivement d’une détérioration de leur niveau de vie, mais il y a d’autres parties qui les utilisent, et c’est l’action politique et la pression sur les parties politiques et les manifestations pacifiques qui leur amèneront l’eau et l’électricité, la communauté internationale et la volonté politique interne se sont mobilisées, mais la destruction et la mise à feu ne servent à rien, car par exemple un village comme Tobrouk était le siège du Parlement libyen et c’étaient les habitants du village qui y travaillaient, et ces jeunes seront demain sans travail, et le Parlement libyen travaillera à partir de Benghazi sans être affecté.