Délai accordé par les Nations unies pour résoudre les différends entre les parties libyennes
Les pourparlers du Caire ont échoué à résoudre les points litigieux dans le projet de constitution au sein du comité conjoint composé du Conseil des députés libyen et du Haut Conseil d’Etat, concernant la base constitutionnelle sur laquelle auront lieu les élections générales, et les mesures organisant la période transitoire conduisant aux élections, ce qui a poussé la conseillère spéciale pour la Libye a fixer un délai pour résoudre la crise et les différends et dépasser les points en suspens, en référence aux conditions de candidature à la présidence.
Stéphanie Williams a affirmé que les pourparlers du Caire sur la Libye avaient
échoué à résoudre les points litigieux dans le projet de constitution, et a appelé la présidence des deux Conseils à se réunir dans un délai de dix jours, pour dépasser les “points en suspens”. Elle a indiqué que le Comité conjoint avait réussi à réaliser un certain consensus sur les points litigieux relatifs au projet de constitution, mais que des différends subsistaient sur les mesures organisant l’étape transitoire conduisant aux élections.
Williams, qui a échoué durant les années passées à résoudre véritablement la crise libyenne, a affirmé que les Nations unies continueraient à soutenir tous les efforts libyens visant à mettre fin aux étapes transitoires prolongées, et à l’instabilité dans le pays.
Notons que les parties libyennes, représentées par un Comité conjoint formé du Conseil des députés et du Haut Conseil d’Etat, ont conclu le 19 juin dernier leurs pourparlers portant sur le processus constitutionnel et qui se tiennent au Caire depuis une semaine.
Des observateurs de la Libye affirment que l’absence de consensus exige un grand projet national obtenant l’approbation de tous les Libyens ou de leur majorité, et dont résulterait
un concept général qui aurait le consentement des courants et forces du pays, et où on se mettrait d’accord sur le sens de termes aussi importants que la démocratie, la liberté, la justice et le patriotisme.