Entre la poursuite des assassinats ciblés et le démantèlement des cellules d’espionnage: la guerre des espions bat son plein entre l’Iran et Israël
La chaîne al Arabiya a cité hier lundi des déclarations de Naftali Bennett selon lesquelles Israël avait déjoué deux attaques visant des Israéliens en Turquie en collaboration avec les services de sécurité turcs.
De leur côté, les autorités iraniennes ont annoncé mardi le démantèlement d’une cellule d’espions qui planifiaient l’assassinat de scientifiques iraniens du nucléaire, affirmant qu’ils étaient des agents du Mossad.
Le procureur général du Sisistan-Baloutchistan, au sud-est de l’Iran, a affirmé que l’arrestation des agents du Mossad était intervenue suite à une opération complexe d’observation des objectifs sécuritaires qui avait pris 8 mois.
Cette annonce intervient deux mois après celle concernant le démantèlement d’une autre cellule le 21 avril dernier, les services de sécurité ayant arrêté trois personnes suspectées d’être liées au Mossad.
Malgré les tentatives de l’Iran de mettre en avant ses capacités de renseignements, il n’a pas réussi à empêcher les opérations d’assassinats ciblés, dont celle du colonel Sayyad Khadaï le 22 mai dernier, tué dans sa voiture par deux individus en moto qui ont ouvert le feu sur lui.
Cette opération s’inscrit dans une série d’opérations visant des officiers et des installations nucléaires, dont celle de Parchin qui a été victime d’un sabotage, reconnue par l’Iran vingt jours après l’assassinat d’un ingénieur nucléaire de Parchin, Ihsan Qad Biji.
Des rapports ont aussi révélé que durant le mois dernier, des drones ont visé le site militaire de Parchin, où Téhéran développe la technologie des missiles nucléaires et des drones. Ainsi, le commandant de la Jamia al Imam Hussein dépendant de la Garde révolutionnaire, Hosni Ahankar, a affirmé: “Nos lignes de production ont été victimes d’un sabotage industriel”.