En direct : de nouvelles frappes russes à Kiev, au moins deux blessés et de nombreux dégâts
dimanche 26/juin/2022 - 03:37
Quatre explosions ont été entendues à Kiev tôt dimanche matin, un complexe résidentiel proche du centre-ville a été touché. Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé que son pays allait "dans les prochains mois" livrer à la Biélorussie, d'où des frappes ont été effectuées contre le territoire ukrainien, des missiles capables de transporter des charges nucléaires. Suivez notre direct.
12 h 27 : les frappes sur Kiev relèvent de la "barbarie", selon Joe Biden
Le président américain a jugé dimanche que les nouveaux bombardements sur un quartier de Kiev, proche d'une usine d'armement déjà touché ces dernières semaines, relevaient de la "barbarie".
"C'est encore leur barbarie", a-t-il dit, en faisant référence aux Russes, alors qu'il participe jusqu'à mardi au sommet du G7 à Elmau, dans les Alpes bavaroises.
• 12 h 24 : Moscou dit avoir frappé un centre d'entraînement militaire près de la frontière polonaise
La Russie a déclaré dimanche avoir frappé trois centres d'entraînement militaires dans le nord et l'ouest de l'Ukraine, dont un situé à proximité de la frontière polonaise, quelques jours avant un sommet de l'Otan, dont Varsovie est membre.
Ces bombardements ont été effectués avec des "armes de haute précision des forces aérospatiales russes et des missiles (de croisière) Kalibr", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov.
Parmi les cibles visées figure un centre d'entraînement militaire des forces ukrainiennes dans le district de Starytchi, dans la région de Lviv, à une trentaine de kilomètres de la frontière polonaise. Les deux autres centres d'entraînement ukrainiens visés se trouvent dans la région de Jytomyr (centre-ouest) et dans la région de Tchernihiv (nord).
• 12 h 04 : Johnson met Macron en garde contre "toute tentative" d'une solution négociée "maintenant"
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a mis en garde le président français Emmanuel Macron contre la tentation d'une solution négociée "maintenant" en Ukraine au risque de prolonger "l'instabilité mondiale", a indiqué Downing Street.
Lors d'une rencontre en marge d'un sommet du G7 en Allemagne, les deux dirigeants "ont convenu qu'il s'agissait d'un moment critique pour l'évolution du conflit et qu'il était possible de renverser le cours de la guerre", a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique, précisant qu'ils s'étaient accordés pour "renforcer" le soutien militaire à Kiev.
"Le Premier ministre a souligné que toute tentative de régler le conflit maintenant ne ferait que causer une instabilité durable et donner à Poutine le droit de manipuler les pays souverains et les marchés internationaux à perpétuité", a-t-il ajouté. Contrairement à Emmanuel Macron, Boris Johnson refuse tout dialogue avec le président russe, Vladimir Poutine, qu'il a qualifié de "dictateur", depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine fin février.
• 11 h 11 : l'Ukraine demande plus d'armes et de sanctions contre Moscou après des frappes sur Kiev
Le gouvernement ukrainien a réclamé dimanche plus d'armes et de sanctions contre Moscou aux pays du G7, réunis en sommet en Bavière, en Allemagne, à la suite de nouvelles frappes russes survenues à l'aube sur un quartier proche du centre de Kiev.
"Le sommet du G7 doit répondre par plus de sanctions contre la Russie et plus d'armes lourdes pour l'Ukraine", a exhorté sur Twitter Dmytro Kuleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, appelant à "vaincre l'impérialisme maladif" russe à la suite de cette attaque qui a fait au moins quatre blessés.
"Une enfant ukrainienne de 7 ans dormait paisiblement à Kiev jusqu'à ce qu'un missile de croisière russe fasse exploser son immeuble", a déploré le ministre des Affaires étrangères ukrainien. Pourtant épargnée par les bombardements russes depuis début juin, Kiev a de nouveau été visée tôt dimanche matin.
This 7 y.o. Ukrainian kid was sleeping peacefully in Kyiv until a Russian cruise missile blasted her home. Many more around Ukraine are under strikes. G7 summit must respond with more sanctions on Russia and more heavy arms for Ukraine. Russia’s sick imperialism must be defeated. pic.twitter.com/0kn2hl7A4x
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) June 26, 2022
• 9 h 30 : le ministre russe de la Défense inspecte les troupes russes qui agissent en Ukraine
Sergueï Choïgou s'est déplacé pour inspecter les troupes russes qui se battent en Ukraine, annonce dimanche le ministère russe de la Défense.
"Aux commandes des unités russes, le général d'armée Sergueï Choïgou a entendu les rapports des commandants sur la situation actuelle et été tenu informé des opérations des forces armées russes dans les principales zones", a dit le ministère dans un communiqué qui ne donne aucune précision sur le lieu de ce déplacement.
• 9 h 05 : au moins deux blessées après une nouvelle frappe russe sur Kiev
Au moins deux blessés ont été hospitalisés après une nouvelle frappe russe tôt dimanche matin dans un complexe résidentiel proche du centre de Kiev, a indiqué sur la messagerie Telegram le maire de la capitale, Vitali Klitschko, précisant que des gens restaient "sous les décombres", le bilan pouvant s'alourdir.
Une fillette de sept ans a pu être sauvée sous les décombres, a ajouté le maire sur Telegram. "Elle est vivante" et les secouristes tentent de "sauver sa maman", a-t-il poursuivi.
• 8 h 30 : Londres, Washington, Ottawa et Tokyo interdisent les importations d'or russe
Le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada et le Japon vont interdire les importations d'or russe dans de nouvelles sanctions imposées en réponse à l'invasion de l'Ukraine, a annoncé dimanche Downing Street au premier jour d'un sommet du G7.
"Ces mesures frapperont directement les oligarques russes et s'attaqueront au cœur de la machine de guerre de Poutine", a déclaré le Premier ministre britannique, Boris Johnson, qui retrouve pour trois jours les dirigeants des grandes puissances industrialisées (G7) en Allemagne.
• 8 h 15 : le maire de Kiev estime que les frappes russes cherchent à "intimider les Ukrainiens" à l'approche du sommet de l'Otan
Une frappe russe tôt dimanche matin sur Kiev avait pour objectif d'"intimider les Ukrainiens" à l'approche du sommet de l'Otan du 28 au 30 juin à Madrid, a estimé le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko.
Il s'agit "d'intimider les Ukrainiens (...) à l'approche du sommet de l'Otan", a déclaré le maire qui s'est rendu sur le lieu de l'explosion, quelques jours avant le sommet de l'Alliance atlantique honnie par la Russie.
• 8 h : notre envoyée spéciale à Kiev fait le point sur la situation dans la capitale ukrainienne
Plusieurs explosions ont retenti à Kiev dimanche à l'aube, quelques heures avant l'ouverture d'un sommet du G7 en Allemagne où il sera question de l'Ukraine, et tandis que la Russie progresse dans sa conquête du Donbass. Les explications de notre envoyée spéciale Taline Oundjian.
• 6 h : quatre explosions entendues à Kiev
Plusieurs explosions sont survenues dimanche dans un quartier de la capitale ukrainienne Kiev, a indiqué le maire de la ville Vitali Klitchko dans un message publié sur Telegram. Les explosions se sont produites dans le quartier de Chevtchenko, dans le centre de Kiev.
"À la suite d'un bombardement ennemi, un incendie s'est déclaré dans un immeuble de neuf étages", a également indiqué sur la messagerie Telegram le service d'État pour les situations d'urgence. "Selon les données préliminaires, une personne a été blessée", a-t-il précisé.
"Un missile a été abattu par la défense anti-aérienne dans la région de Kiev, les débris sont tombés sur un village", a aussi indiqué le gouverneur de la région de Kiev, Oleksiï Kouleba, sur Telegram, ajoutant que "l'ennemi avait frappé la capitale".
Le Premier ministre britannique a appelé samedi les dirigeants du G7 à ne pas "abandonner l'Ukraine" après plus de quatre mois d'invasion russe. Le gouvernement britannique "est prêt à fournir 525 millions de dollars" à l'Ukraine, qui craint de se trouver à court de financement à l'automne, sous la formes de garanties de crédits auprès de la Banque mondiale, a indiqué Downing Street dans un communiqué, à la veille d'un sommet des dirigeants du G7 (France, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Canada et Japon) dans le sud de l'Allemagne.
Cela porte le soutien financier et humanitaire total apporté par Londres à environ 1,8 milliard de dollars. "L'Ukraine peut gagner et elle gagnera. Mais elle a besoin de notre soutien pour y parvenir. Ce n'est pas le moment d'abandonner l'Ukraine", a déclaré Boris Johnson, cité dans le communiqué.
Le dirigeant britannique, en difficulté sur la scène intérieure britannique, s'est montré en pointe du soutien occidental à l'Ukraine face à l'invasion russe lancée en février. Il s'est rendu deux fois à Kiev et Londres a fourni très tôt des armes létales à l'armée ukrainienne.