Après la fuite de Yassine, Cheikh fait face à la détérioration de la situation en Somalie
Le mandat du l’ex-président somalien Mohammad Abdallah Farmajo a été marqué par la corruption financière et administrative et le trafic d’influence des responsables du régime, et avec le transfert du pouvoir au nouveau président Hassan Cheikh Mahmoud, les Somaliens s’attendent à une amélioration de leur niveau de vie et de la situation sécuritaire.
Selon le site Nouvelle Somalie, la fuite de l’ex-président des services de renseignements somaliens Fahd Yassine en Turquie le 22 mai dernier à bord d’un avion des Turkish Airlines vient redonner l’espoir aux Somaliens d’une
éradication de la corruption et d’un rétablissement de la sécurité.
La fuite de Yassine est intervenue peu avant l’entrée en fonction du nouveau président le 23 mai, succédant ainsi à Farmajo, qui craint la possibilité d’une arrestation et d’un jugement en Somalie par le nouveau pouvoir, des soupçons pesant sur un lien entre Yassine et le mouvement des Chébabs considéré comme terroriste, et actif dans la plupart du pays.
Notons qu’en 2018, l’ex-directeur adjoint des services de renseignements et de la sécurité nationale Abdallah Abdallah avait intenté un procès devant le tribunal militaire contre Fahd Yassine, pour liens avec le mouvement des Chébabs, et l’ex-responsable au ministère américain de la Défense Michael Robin avait écrit sur le lien en Yassine et al-Qaïda.
Le nouveau président Hassan Cheikh Mahmoud possède la volonté de la réforme selon des observateurs de la situation en Somalie, car c’est un politicien chevronné qui sera maintenant l’homme qui va améliorer la situation du pays.
