Colère à vaste échelle : le gouvernement de Modi tente de contenir la crise d’atteinte à l’islam
Le gouvernement indien (extrême-droite) a tenté de contenir la crise provoquée par l’atteinte à l’islam après qu’elle a conduit à des campagnes de colère populaire sur les réseaux sociaux parmi les grands partenaires commerciaux arabes de l’Inde.
La crise a commencé quand la porte-parole officielle du parti Bharatiya Janata au pouvoir en Inde Nupur Sharma a insulté le prophète Mohammad sur l’une des chaînes d’informations.
A la suite de cela, le Qatar, le Koweït et l’Iran ont convoqué les ambassadeurs de l’Inde chez eux, et le Conseil de coopération du Golfe, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et al Azhar ont diffusé des communiqués de condamnation.
Le gouvernement du partie Bharatiya Janata a alors essayé de contenir la crise, en chassant la porte-parole officielle du parti, et Sharma a écrit sur Tweeter qu’elle avait dit ça en réponse à des commentaires négatifs sur un dieu hindou.
Le premier ministre indien Modi s’est trouvé confronté à ses partenaires du Golfe, bien que ce discours soit répandu en Inde, même s’il n’émanait pas d’un haut responsable comme
c’est le cas aujourd’hui.
Notons que ce débat est provoqué alors que l’Inde, troisième plus grand importateur mondial de pétrole, importe l’essentiel de son pétrole des pays arabes, et envoie des millions de travailleurs dans les pays du Golfe, qui envoient à leur tour des milliards de dollars dans leur pays: 3,5 millions d’Indiens vivent aux Emirats et envoient environ le tiers des transferts totaux en Inde, soit plus de 20 milliards de dollars chaque année.
D’autre part, le gouvernement indien a mené des campagnes d’expulsion forcée contre la minorité musulmane en encourageant des meurtres et des vols sans que leurs auteurs ne soient inquiétés et sans que cela ne fasse l’objet d’une couverture médiatique large.