Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

Guerre en Ukraine en direct : Joe Biden, Antony Blinken et 961 autres Américains interdits de territoire russe

samedi 21/mai/2022 - 07:08
La Reference
طباعة
Ces interdictions sont essentiellement symboliques étant donné la détérioration des relations entre les deux pays. Le Royaume-Uni et ses alliés discutent pour une Moldavie « équipée aux normes de l’OTAN ».
Mark Zuckerberg, Morgan Freeman et Sophie Trudeau également interdits d’entrée en Russie
La diplomatie russe a publié samedi une liste de 963 personnalités américaines et canadiennes interdites d’entrée en Russie. Le ministère russe des affaires étrangères a rendu public ce document sur son site Internet.
Il comprend essentiellement des responsables gouvernementaux, des parlementaires, mais aussi des membres de la société civile. Outre le président américain, Joe Biden, et son secrétaire d’Etat, Antony Blinken, figurent sur cette liste le chef du Pentagone Lloyd Austin, ou encore le PDG de Meta, Mark Zuckerberg.
La liste comprend également l’acteur hollywoodien Morgan Freeman, qui n’avait pas été sanctionné publiquement jusqu’à présent. La diplomatie russe l’accuse d’avoir enregistré en 2017 une vidéo où il affirmait que la Russie menait un « complot » contre les Etats-Unis.
Moscou a annoncé avoir également pris une mesure d’interdiction d’entrée sur le territoire russe contre vingt-six Canadiens supplémentaires, notamment Sophie Trudeau, l’épouse du premier ministre canadien.
Recep Tayyip Erdogan entrouvre la porte de l’OTAN à la Finlande
C’est toujours non pour la Suède, mais la Turquie semble plus conciliante, samedi, envers une adhésion de la Finlande à l’OTAN, après les premiers entretiens téléphoniques depuis le début de la crise du président Recep Tayyip Erdogan avec ses homologues nordiques.
Selon la présidence turque, M. Erdogan a fait valoir dans l’après-midi à son homologue finlandais « le droit naturel de la Turquie à attendre respect et soutien dans sa lutte légitime contre les menaces pour sa sécurité et sa population ».
M. Erdogan s’est par ailleurs entretenu avec le patron de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, auquel il a renouvelé l’expression de ses préoccupations. « Tant que la Suède et la Finlande n’afficheront pas clairement leur solidarité avec la Turquie sur des questions fondamentales, en particulier la lutte contre le terrorisme, la Turquie n’envisagera pas positivement leur adhésion à l’OTAN », l’a-t-il ainsi prévenu, selon un communiqué de la présidence.
« La Finlande condamne le terrorisme sous toutes ses formes », a déclaré Sauli Niinistö après son entretien avec Recep Tayyip Erdogan
Après un premier entretien avec la Suède, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a échangé avec son homologue finlandais, ainsi qu’avec le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg. Selon la présidence, il a fait valoir « le droit naturel de la Turquie à attendre respect et soutien dans sa lutte légitime contre les menaces à sa sécurité et à sa population ».
Sur Twitter, Sauli Niinistö a évoqué un « échange téléphonique ouvert et direct avec le président Erdogan ». Le président finlandais a précisé :
J’ai souligné que, en tant qu’alliés au sein de l’OTAN, la Finlande et la Turquie seraient engagées l’une envers l’autre pour leur sécurité et que leurs relations se renforceraient. La Finlande condamne le terrorisme sous toutes ses formes. Le dialogue soutenu continue.
Jens Stoltenberg a, lui, déclaré sur Twitter que « les préoccupations de sécurité de tous les alliés doivent être prises en compte et que les pourparlers doivent se poursuivre pour trouver une solution ».
A Kiev
 Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky (à droite) et le premier ministre portugais, Antonio Costa, lors de leur rencontre à Kiev, en Ukraine, le 21 mai 2022. (Photo fournie par le bureau de presse de la présidence ukrainienne.) 

Les visites de Joe Biden au Japon et en Corée du Sud sont l’occasion de remettre la Chine au cœur de ses priorités géopolitiques
En politique étrangère, la ligne d’horizon de l’administration Biden était claire : elle se focaliserait sur l’Asie et sur sa rivalité avec la Chine. Pourtant, il a fallu attendre seize mois pour que le président américain entreprenne son premier déplacement dans la région, entre le 20 et le 24 mai. Une semaine après la tenue, à Washington, d’un sommet avec les pays d’Asie du Sud-Est, Joe Biden doit se rendre en Corée du Sud, puis au Japon, où il participera à un sommet du Quad, en compagnie de l’Inde et de l’Australie. Ce long délai s’explique par les circonstances de ce début de mandat : la gestion chaotique du retrait d’Afghanistan, les affres des projets législatifs de la Maison Blanche au Congrès, puis le soutien politique et militaire apporté à l’Ukraine face à l’invasion russe.
Aujourd’hui, alors que les échanges se multiplient entre les capitales, Washington veut tracer plus nettement une sorte de lien de complicité entre Moscou et Pékin sur fond de guerre en Ukraine, pour expliquer que la Chine a facilité l’entreprise russe.
« Nous n’avons pas besoin d’alternatives à la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne », a déclaré Volodymyr Zelensky
Toute alternative à la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne (UE) serait un « compromis » avec la Russie, a déclaré samedi le président ukrainien en réponse au projet de la « communauté politique européenne » proposé par son homologue français, Emmanuel Macron. Au cours d’une conférence de presse à Kiev avec le premier ministre portugais Antonio Costa, Volodymyr Zelensky, a déclaré :
Nous n’avons pas besoin d’alternatives à la candidature de l’Ukraine à l’Union européenne, nous n’avons pas besoin de tels compromis. Parce que, croyez-nous, ce ne seront pas des compromis avec l’Ukraine en Europe, ce sera un autre compromis entre l’Europe et la Russie. J’en suis absolument sûr. C’est l’influence et la pression politique et diplomatique des officiels et des lobbyistes russes sur la décision d’un pays européen de soutenir ou non l’Ukraine.
Emmanuel Macron avait présenté le projet de « la communauté politique européenne » le 9 mai devant le Parlement européen à Strasbourg, en plein débat sur le lancement du processus d’adhésion de l’Ukraine, en guerre contre la Russie depuis le 24 février. Le président français avait alors expliqué qu’il faudrait « des décennies » à l’Ukraine pour rejoindre l’UE, et suggéré qu’elle fasse entretemps partie d’une « communauté politique européenne », pouvant inclure également la Grande-Bretagne, sortie de l’UE en 2020, ou la Moldavie. Ce projet, qui doit être débattu lors d’un sommet européen se tenant fin juin, a été critiqué par certains dirigeants, comme le président lituanien Gitanas Nauseda, pour qui il refléterait un manque de volonté d’intégrer rapidement l’Ukraine dans l’UE.

"