Le Mozambique récupère après les coups de Daech: des gains gouvernementaux en matière de développement économique
jeudi 19/mai/2022 - 03:55
Le gouvernement du Mozambique fait des efforts pour mettre fin à l’extension de Daech sur ses terres, et le président du pays Filipe Nyusi a annoncé que Maputo avait réalisé des gains contre des éléments liés à Daech ayant entravé un projet de gaz au sud-est du pays.
Notons que les forces rwandaises impliquées au Mozambique ont réalisé des succès importants
contre les groupes terroristes qui représentaient un danger grave pour la région nord du pays.
Le président du Mozambique s’est ainsi félicité des succès réalisés dans la guerre contre le terrorisme au nord-est du pays, avec l’aide des forces rwandaises, indiquant dans une conférence de presse conjointe avec le président rwandais Paul Kagame en septembre dernier que les deux pays n’avaient pas encore fêté le succès, en allusion à “la libération de Mocimboa da Praia”, avec l’aide du Rwanda, un port stratégique pris par les terroristes au début d’août dernier.
De son côté, l’Union européenne est entrée sur le front de la guerre contre Daech au Mozambique, suite à des signes inquiétants de l’extension de l’organisation terroriste dans ce pays.
Elle a ainsi envoyé 1100 soldats en Mozambique pour une mission de deux ans visant à former les unités d’intervention rapide au combat contre les terroristes, et l’Union fournit à l’armée mozambicaine des armes.
Le Mozambique a annoncé en novembre dernier la formation d’une force spéciale nouvelle pour combattre les terroristes qui ont menacé les projets lucratifs de gaz naturel dans le pays, et cela
parallèlement à la nomination de deux nouveaux ministres de la Défense et de l’Intérieur. Cela indique la détermination du gouvernement de réprimer le terrorisme croissant dans la province de Cabo Delgado, au nord-est du pays, riche en gaz naturel, et qui subit des attaques terroristes depuis quatre ans.
Notons aussi qu’en avril dernier, le groupe français Total s’est retiré du Mozambique, annonçant que la cause était l’existence d’une force majeure liée au projet de gaz naturel liquéfié d’une valeur de 20 milliards de dollars, le plus gros investissement privé en Afrique.