Guerre en Ukraine. Peut-on encore voyager en Russie ? « Ouest-France » vous répond
Dans
un contexte de guerre, les déplacements vers la Russie et les régions
frontalières avec l’Ukraine sont-ils maintenus ? Que recommande le Quai
d’Orsay ? On vous aide à y voir plus clair, à la date du 58e jour du
conflit.
Près de deux mois après le début de l’invasion de l’Ukraine, jeudi 24 février 2022, de nombreuses compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers des villes russes et le trafic aérien s’est considérablement réduit dans le ciel de Russie. À ce jour, « tout déplacement vers la Russie est formellement déconseillé », indique le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Dans un contexte de guerre, tous les
déplacements « en
provenance ou à destination de la Russie sont fortement entravés par la
fermeture de l’espace aérien entre la Russie et les États membres de l’Union
européenne », peut-on lire sur le site du
ministère.
Il est conseillé de différer vos
déplacements
En clair, l’ensemble du territoire russe
est déconseillé « sauf
raison impérative », détaille-t-on sur le site de
l’ambassade de France en Russie. « Il convient de faire preuve d’une
vigilance renforcée » et de « différer tout déplacement » vers
le pays. Les déplacements dans les régions frontalières avec l’Ukraine sont
également déconseillés.
Le Quai d’Orsay recommande d’ailleurs « aux ressortissants français, dont la
présence et celle de leur famille ne sont pas essentielles en Russie, de
quitter le pays tant que cela est encore possible ».
Pour vous tenir informé des dernières
recommandations adressées aux voyageurs, il convient de se connecter sur le site internet du
ministère de l’Europe et des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr, dans
la rubrique « conseils aux voyageurs ».
Trafic aérien chamboulé, vols
internationaux suspendus
Depuis lundi 28 février 2022, la Russie a
restreint les vols de compagnies aériennes de 36 pays en réponse à la fermeture
de l’espace aérien de nombreux États aux avions russes. « En réponse à l’interdiction par les
États européens des vols d’avions civils exploités par des transporteurs
aériens russes et/ou enregistrés en Russie, une restriction des vols des
transporteurs aériens de 36 États a été introduite », avait
alors annoncé l’agence russe de transport aérien Rosaviatsia dans un
communiqué. Parmi les États concernés figurent tous les pays de l’Union
européenne, le Royaume-Uni ou encore le Canada.