En direct : la Russie interdit à Boris Johnson d'entrer sur son territoire
La Russie, qui accuse
l'Ukraine d'attaques sur son territoire, a annoncé qu'elle comptait, en
représailles, intensifier ses frappes sur Kiev. Samedi, dès les premières
heures, des explosions ont été entendues dans la capitale ainsi qu'à Lviv,
dans l'ouest, selon des médias locaux. En parallèle, Moscou a
contre-attaqué face aux sanctions économiques en visant directement le
Premier ministre britannique, Boris Johnson.
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11 h 24 : Boris Johnson non
grata en Russie
La Russie a annoncé que le Premier ministre Boris
Johnson et plusieurs autres hauts responsables britanniques
étaient interdits d'entrée dans le pays.
"Cette mesure a été
prise en réponse à la campagne médiatique et politique effrénée visant à isoler
internationalement la Russie et créer les conditions propices pour (...)
étrangler l'économie" nationale, a affirmé le ministère russe des Affaires
étrangères dans un communiqué.
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10 h 22 : une usine
militaire de Kiev visée par un bombardement, selon Moscou
Une usine de matériel
militaire a été visée dans la banlieue de Kiev. Ce bombardement, revendiqué par
Moscou, intervient au lendemain d'un avertissement des forces russes.
"Des armes air-sol de
haute précision et de longue portée ont détruit des bâtiments de production
d'une usine d'armement à Kiev", a annoncé le ministère russe de la Défense
dans un communiqué sur Telegram. Sur les lieux, un grand nombre de militaires
et de policiers étaient présents, empêchant l'accès au complexe d'où
s'échappait de la fumée. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a indiqué sur
Facebook ne pas avoir à ce stade d'informations sur les victimes potentielles.
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10 h 15 : la quête
difficile de preuves de crimes commis en Ukraine
Après la découverte,
vendredi, à Kiev, des corps de plus de 900 civils tués, Sylvain Rousseau,
envoyé spécial de France 24 dans la capitale ukrainienne, explique que les
dépouilles sont conduites à un institut médico-légal pour autopsie. Dans
le pays, la police et les ONG cherchent à recueillir des témoignages et des
preuves de crimes commis depuis le début de l'invasion. Mais de nombreuses
victimes ne veulent pas revenir sur ce qu'elles ont vécu.
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7 h 10 : incertitude quant
au sort de l'équipage
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du Moskva
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Le lance-missile de 186
mètres de longueur, fleuron de la flotte russe en mer Noire, a été coulé jeudi,
comme l'a confirmé le Kremlin. Mais les versions de la Russie d'un côté, et de
l'Ukraine et des États-Unis de l'autre divergent.
Moscou affirme que le Moskva
a été "gravement endommagé" par un incendie et l'explosion de ses
propres munitions avant de couler pendant son remorquage. D'après le Pentagone,
ce sont deux missiles ukrainiens qui ont causé sa perte.
De plus, la Russie
maintient que l'équipage du Moskva, soit environ 500 hommes, a été évacué,
alors que les États-Unis et l'Ukraine indiquent qu'il n'a pu être sauvé.
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6 h 50 : entre 2 500
et 3 000 soldats ukrainiens sont morts, selon Volodymyr Zelensky
Le président ukrainien
s'est exprimé au micro de la chaîne de télévision américaine CNN. D'après
Volodymyr Zelensky, entre 2 500 et 3 000 soldats ukrainiens ont été
tués depuis le début de l'invasion de l'armée russe en Ukraine, le 24 février. De plus, 10 000 autres soldats ukrainiens
ont été blessés.
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2 h 52 : Volodymyr
Zelensky souligne le risque nucléaire russe
Le président ukrainien a
affirmé, vendredi, que "le monde entier" devrait être
"inquiet" du risque que Vladimir Poutine, le président russe, décide
de recourir à l'arme nucléaire face aux revers militaires de son armée et face
à son isolement. Plus tôt, William Burns, le directeur de la CIA, avait déclaré
qu'il ne fallait pas prendre à la légère la menace que représente le recours
potentiel à des armes nucléaires tactiques" par le chef d'État russe.