Publié par CEMO Centre - Paris
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Iran. Nazanin Zaghari-Ratcliffe appelle à libérer tous ceux « injustement détenus »

mardi 22/mars/2022 - 05:17
La Reference
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Remise aux autorités britanniques mercredi 16 mars, après avoir passé six ans en prison en Iran, l’Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe a appelé ce lundi 21 mars 2022 à libérer tous ceux qui y sont encore « injustement détenus ».
L’Irano-Britannique Nazanin Zaghari-Ratcliffe a appelé ce lundi 21 mars 2022 à la libération de tous ceux qui sont « injustement détenus » en Iran, jugeant que la justice n’y a « aucun sens » et estimant qu’elle n’aurait pas dû y passer six ans en prison jusqu’à sa libération la semaine dernière.
« Le sentiment de liberté ne sera jamais complet tant que tous ceux d’entre nous qui sont injustement détenus en Iran n’auront pas retrouvé leur famille », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse.
Elle a cité notamment le trinational irano-britannico-américain Morad Tahbaz mais aussi « d’autres binationaux » ou « des membres de groupes religieux ou prisonniers de conscience ».
« Il y a tant d’autres personnes dont nous ne connaissons pas les noms qui souffrent en prison en Iran donc je pense que la justice en Iran n’a pas de sens parce que dans le pire des cas, vous avez un procès injuste et si vous avez de la chance vous tombez sur un juge semi-juste », a-t-elle expliqué.
« Je n’aurais pas dû passer six ans en prison »
Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 43 ans, et Anoosheh Ashoori, un autre Irano-Britannique de 67 ans, ont été libérés la semaine dernière et sont retournés jeudi dernier au Royaume-Uni, mettant fin à des années de douloureuse saga.
Mme Zaghari-Ratcliffe a remercié tous ceux qui ont permis sa libération mais critiqué le fait qu’il ait fallu cinq chefs de la diplomatie britannique pour obtenir sa libération.
« Ce qui vient de se passer aurait dû se passer il y a six ans », a-t-elle estimé. « Je n’aurais pas dû passer six ans en prison. »
Cette employée de la Fondation Thomson Reuters, bras philanthropique de l’agence de presse éponyme, avait été arrêtée en avril 2016 après avoir rendu visite à sa famille avec sa fille de 22 mois.
Accusée de complot pour renverser la République islamique, elle avait été d’abord condamnée à cinq ans de prison, avant d’être visée par d’autres accusations.
En parallèle des libérations la semaine dernière, Londres a annoncé avoir soldé avec Téhéran une vieille dette de 394 millions de livres (470 millions d’euros), sans établir de lien entre les deux affaires.

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