Russie. Frapper le pouvoir et tendre la main au peuple
dimanche 20/mars/2022 - 03:52
Norouz, la fête du printemps, a une ambiance morose cette année. Avec la hausse des prix, en particulier des produits de consommation, de nombreuses familles sont empêchées de fêter le nouvel an comme les années précédentes.
« La fête du Nouvel an n'est pas comme dans le passé, raconte Mansoureh, une Iranienne d'une soixantaine d'année qui tient un magasin dans une petite ville de province. À cause de l'inflation, on ne peut rien acheter. Dans le passé, les gens se réunissaient à l'occasion de Norouz, tout le monde était content. Ce n'est plus comme avant. Tout a changé. »
Selon les chiffres officiels, les ventes de produits alimentaires ont baissé de moitié cette année. Le prix de certains produits, notamment de la viande, du poulet ou encore des pistaches a augmenté de plus de 50%, parfois même de 100%.
Signe de la dégradation de la situation économique, l'année a été marquée par de nombreuses manifestations d'employés, y compris de policiers, qui se plaignaient de la hausse des prix en demandant la hausse de leur salaire.
Beaucoup espèrent que la conclusion de l'accord nucléaire avec les grandes puissances, qui devrait intervenir prochainement, et la levée des sanctions permettront d'améliorer la situation économique