« Les signes du Miséricordieux dans le djihad afghan »… du poison salafiste enrobé de « prodiges divins »
Mohammad Abdel Ghaffar
Même si cela est difficile à croire, certains salafistes
djihadistes croient aux prodiges d’origine divine. C’est le cas du cheikh de du
défunt chef de l’organisation al-Qaïda, Ossama ben Laden, comme il l’explique
dans son livre « Les signes du Miséricordieux dans le djihad
afghan ».
L’auteur commence par dédier le livre à des cadres du
groupe des Frères, comme Mohammad al-Ferghali, qui était proche de Hassan
al-Banna, et Youssouf Talaat, ainsi qu’aux combattants des montagnes de
l’Hindou Koush où est né le salafisme djihadiste.
Et bien que l’auteur soit connu pour son hostilité aux
soufis, il cite dans l’un des chapitres divers prétendus prodiges réalisés par
les combattants afghans : les prodiges des
prières des combattants exaucées, ceux relatifs aux martyrs, ceux
propres aux régions difficiles d’accès et dans lesquelles des sources d’eau
jaillissent pour eux, ou la protection que leur assurent les oiseaux et la
brume.
Dans un autre chapitre, se manifeste l’influence exercée
par la pensée terroriste sur Azzam, lorsqu’il parle de l’occasion qui s’est
présentée en Afghanistan de fonder un Etat religieux fondé sur le djihad, qui est
le rêve que continuent de caresser les mouvements de l’islam militant jusqu’à
maintenant.
Et il conclut en donnant ce qu’il considère comme un
conseil aux musulmans, dans un chapitre intitulé « ô musulmans du monde,
réveillez-vous », en mentionnant les succès des forces islamiques en
Afghanistan et en demandant aux musulmans de les aider par les dons pour qu’ils
puissent continuer le combat.