Pour Eric Zemmour, il ne faut pas «ostraciser la Russie»
Après une salve d’applaudissements, un exposé sur la Savoie avec des références au général de Gaulle, Eric Zemmour a expliqué qu’ « aujourd’hui, plus que jamais, nous devons vouloir la paix. En Europe, en France, la tranquillité pour nos vies et le calme à nos frontières. » S’en est suivi une charge contre l’ « expansion ininterrompue de l’OTAN à l’Est », qui, selon lui, est ce qui a causé l’invasion russe en Ukraine, car « c’est un motif d’inquiétude pour les Russes et ils sont prêts à se battre pour l’empêcher. »
Le candidat a également critiqué le rôle des Etats-Unis, responsables selon lui de vouloir étendre sans cesse l’OTAN et qui a décidé de ne pas aider les Ukrainiens. Il en a donc appelé à la France à ne pas céder et à n’« être soumis à personne : ni aux Etats-Unis, ni à la Russie, ni à aucun autre pays du monde. » Rappelant que notre pays se doit d’être indépendant, il a fait un parallèle entre l’état actuel du monde et a salué la démarche de Nicolas Sarkozy en Géorgie en 2008, lequel avait réussi à faire signer un cessez-le-feu avec la Russie.
Éric Zemmour a aussi parlé d’ « humiliation » en parlant de la rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, sous les sifflets des militants venus en nombre. Après un développement sur l’ONU, la défense nationale et les conflits dans le monde, l’ancien journaliste s’est dit, citant de Gaulle, favorable à un rapprochement avec la Russie : « Nous connaissons les Russes et la Russie nous connait. Nous savons qu’ils n’hésitent pas à agresser et à faire la guerre. La Russie de Poutine vit au 19ème siècle et conçoit la guerre comme un moyen de défendre sa vision stratégique. »