Sur la sécurité internationale, « les candidats à la présidentielle sont très différents »
Un tel récit a parfois été repris par le président Macron. Il a inspiré au moins en partie ses tentatives de dialogue stratégique avec Moscou, notamment à partir de l’été 2019 (Brégançon). On le retrouve de manière caricaturale dans les prises de position des candidats d’extrême droite. Ainsi, dans le document remis par l’entourage de Mme Le Pen, qui indique “nous regrettons que la possibilité d'un bon voisinage avec la Russie n'ait pas été saisie, et que les engagements pris au moment de la réunification de l'Allemagne aient été trahis”. Pour Éric Zemmour, “cette dégradation dramatique de la situation [l’agression contre l’Ukraine] s’explique pour une large part par le refus obstiné de prendre en compte depuis trente ans ses préoccupations de sécurité”.