Opération de l’armée de la justice baltouche contre les gardiens de la révolution : coup dur pour l'Iran
Mohamed Shaat
L'opération lancée par l'armée de la justice
Baltouche, le 16 Octobre, au cours de laquelle 5 gardiens de la révolution
iranienne ont été faits prisonniers dans la région de Java Mir Jawa, est un
nouveau coup dur pour le régime iranien.
Les réactions iraniennes face à cette
opération montrent l'incapacité de Téhéran à libérer les détenus. Le ministre
iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, a déclaré que le Pakistan
a promis de libérer les gardes-frontières iraniens enlevés.
Zarif a déclaré à son arrivée mercredi matin
dans la capitale pakistanaise, Islamabad, que « l'Iran et le Pakistan
entretiennent de très bonnes relations », et que « Téhéran consulte
Islamabad sur toutes les questions ». Le chef de la diplomatie iranienne a
ajouté : «Malheureusement, un certain nombre de gardes-frontières iraniens
ont été enlevés. Nous devons avoir des discussions avec les autorités
pakistanaises pour obtenir leur libération ».
Alors que le régime iranien s’est révélé être
incapable de libérer les détenus, et a eu recours aux autorités pakistanaises,
l'armée Balouche de la Justice a revendiqué dans un communiqué la libération
des militants et des dignitaires religieux baltouches emprisonnés en
Iran, de même que la libération des détenus sunnites et ceux faisant partie des
minorités religieuses.
Dr Mohammed Bénaya, chercheur spécialiste des
affaires iraniennes, affirme que l’enlèvement par l'Armée de la Justice de
certains éléments des gardes-frontières iraniens, confirme les mensonges de
Téhéran selon lesquels la république islamique possède la plus grande force
militaire de la région. Il ajoute dans des déclarations à Al-Marje’ que le
gouvernement iranien a vite cherché à justifier son échec, puisque le ministre
iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a annoncé à son arrivée
dans la capitale, Islamabad avoir reçu les promesses de la part du Pakistan de
libérer les Iraniens kidnappés. C’est une reconnaissance implicite de
l'impuissance et de l'échec du régime iranien pour sécuriser ses frontières.