Iran : l'opposition dans le collimateur du régime des mollahs
Mohamed Shaat
De nombreux militants iraniens, en
particulier les militants Ahwazis, ont été tués récemment, ce qui soulève des
interrogations sur l’implication des mollahs dans cette série d’assassinats.
Le dernier épisode dans cette série
d'assassinat de dissidents iraniens, a été révélé cette semaine lorsque le
président du Service de sécurité au Danemark Finn Burke Anderson, a annoncé
mardi 31 octobre, que les renseignements iraniens sont suspectés d’être
derrière l’attaque contre le chef de la branche des darwishs au sein du
Mouvement arabe pour la libération d'Al-Ahwaz.
Les autorités danoises ont annoncé avoir
arrêté un citoyen norvégien d’origine iranienne le 21 octobre dernier, qui
serait en relation avec l’attaque en question, ce qui montre que le régime
iranien cherche à liquider ses opposants, tant à l'intérieur qu’à l’extérieur
de l’Iran, surtout ceux des mouvements de libération d’Al-Ahwaz et du
Baloutchistan.
La mort mystérieuse d'un avocat et militant
écologiste, Farshid Haki, alimente les soupçons sur le régime iranien, surtout
que la famille de Haki a confirmé qu'il avait été tué avec un couteau, puis
brûlé.
Certains activistes sur les réseaux sociaux
font le lien entre l'assassinat de Haki et ce qu'ils appellent la « série
d'assassinats » fomentée par le régime iranien. L’Iran est accusé d’avoir
assassiné, l’opposant iranien, Ahmed Mawla, membre du mouvement de libération
d’Al-Ahwaz, devant sa maison en Hollande. L’organisation Ahwazie des droits de
l’homme a appelé à une enquête urgente sur les circonstances de son assassinat
d’octobre dernier.
Les dignitaires religieux sunnites sont
également dans le collimateur du régime iranien. Des sites iraniens font en
effet état de l’assassinat d’un par balles d’un dignitaire religieux chiite
dans la province du Baloutchistan, au sud Est de l'Iran.