Les obstacles du régime des mollahs… le Hezbollah fait tomber le gouvernement d’al-Hariri dans le piège des Sunnites du 8 mars
Ali Ragab
Le Hizbollah est revenu à sa politique habituelle
consistant à entraver la formation du gouvernement libanais. Il vient en effet
d’exiger la présence de ministres parmi ses alliés sunnites du courant du
« 8 mars », ce qui a été refusé par le premier ministre désigné Saad
al-Hariri, parce que cela allait diminuer le quota ministériel du
« courant de l’avenir » dirigé par al-Hariri.
Rappelons que les élections du Parlement libanais de mai
2018 ont vu la victoire de 10 députés sunnites appartenant au courant du
« 8 mars » dirigé par le Hizbollah libanais et qui ne soutiennent pas
le « courant de l’avenir ».
Des observateurs considèrent que cette demande du
Hizbollah a deux buts : affaiblir les sunnites au Liban en provoquant des
confrontations entre leurs divers courants, et cela en apparaissant comme le
défenseur des droits de l’un deux, et mettre des bâtons dans les roues du
premier ministre Saad al-Hariri et lui imposer des conditions irréalisables.
Pour sa part, le journal libanais al-Liwa a affirmé que
la balle étant dans le camp du Hizbollah qui a créé le problème de la
représentation des sunnites du « 8 mars », ajoutant que l’allégation
selon laquelle les députés du 8 mars avaient obtenu 40% des voix aux élections
parlementaires était un mensonge.
Des sources libanaises ont par ailleurs considéré que ce
qui se passait était une manœuvre politique du Hizbollah pour affaiblir tous
les courants au Liban, et humilier le chef du gouvernement.
Quant au spécialiste de relations internationales
Mohammad Hamed, il a affirmé cette crise était artificielle et visait à
soumettre le Liban aux pressions du Hizbollan et de l’Iran.