Le gouvernement britannique met en place un plan de réinsertion destiné aux extrémistes
Nahla Abdel Moneim
Avec les
contraintes juridiques et éthiques imposées par la société britannique, le
gouvernement britannique est confronté à un problème : comment traiter les
personnes qui adoptent la pensée extrémiste ou qui sont impliquées dans des
actes de violence religieuse.
Le 19 octobre, les
services de sécurité britanniques ont du libérer l'un des terroristes les plus
dangereux du pays, connu sous le nom d'Anjam Tchaudry, après que celui-ci ait
purgé la moitié de sa peine conformément à la loi.
Alors que la
controverse ne cesse de grandir sur le dangerosité de Tchaudry et d'autres
personnes comme lui qui attendant à être libérées de prison, ou qui reviennent
de Syrie et d’Iraq où ils ont combattu dans les rangs de Daech, le
gouvernement a décidé de soumettre Tchaudry à un programme de réinsertion en
plusieurs étapes, avant de l'intégrer à la société. Sinon il reviendra en
prison pour achever sa peine.
Tchaudry, 51 ans,
a purgé la moitié de sa peine de cinq ans et demi de prison après avoir appelé
à rejoindre l'organisation terroriste Daech en Syrie.
Le programme de
réinsertion est basé sur un suivi rigoureux et un soutien psychologique pour
traiter les causes qui ont amené Tchaudry à adopter des idées extrémistes.
Angham Chaudry est un Britannique
d'origine pakistanaise qui a étudié le droit après avoir quitté la médecine. Il
a travaillé dans les tribunaux civils et a vécu comme citoyen ordinaire. Sa vie
a changé après sa rencontre avec Omar Bakri Mohammed Pistak, un Britannique
d'origine libanaise qui a adopté l’idéologie extrémiste, et membre de Hizbol Tahrir.
Le programme de réinsertion britannique devrait s'appliquer à des centaines
d'extrémistes dont les peines d'emprisonnement expirereront dans les prochaines
années.