Coups d'État en Afrique, plus qu'une contagion
Pour le professeur Joseph Siegle qui dirige le programme de recherche du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, c'est en partie vrai: «Oui, dans une perspective globale, il se dessine une sorte de tendance après une période avec moins de coups d'États et c’est possible qu’il y ait une forme d’imitation.»
Joseph Sany, vice-président de la session africaine de l'institut américain pour la paix pense qu’il est dommage de parler de «contagion» pour autant. S’il voit des points communs à ces coups d'État –des gouvernements corrompus, des institutions affaiblies, un gouvernement défaillant pour sa population– il estime que les circonstances divergent. Avec un risque majeur: que la communauté internationale ne prenne pas au sérieux ces mouvements et n’aide pas ces nations à construire un avenir démocratique stable.