Le monde après le coronavirus: craintes d’une diffusion de la haine et d’une alimentation du terrorisme opposé
Durant l’année dernière, les organisations terroristes ont exploité la pandémie mondiale pour répandre la haine, et le manque de confiance dans les institutions publiques, comme expliqué par le rapport de l’Union européenne sur l’état du terrorisme et ses orientations de 2021.
C’est ainsi que les pays européens ont fait face à 57 attaques terroristes en Autriche, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne, alors que le pandémie s’était répandue chez eux.
Le rapport indique que les terroristes exploitent la polarisation dans la société pour corrompre la société avec des idéologies violentes, la pandémie du coronavirus n’ayant fait qu’accélérer le phénomène.
Avec l’exposition intense aux réseaux sociaux, suite aux decisions de fermeture partielle ou totale prises par les
pays pour affronter le coronavirus, les terroristes ont trouvé de nouvelles occasions d’exploiter l’Internet en répandant leurs idéologies.
Ylva Johansson, commissaire européenne aux Affaires intérieures, affirme que le dernier rapport de l’Europol montre que durant l’année de la pandémie, le danger de l’extrémisme par le biais d’Internet a augmenté, en particulier s’agissant du terrorisme d’extrême-droite.
Les attaques des loups solitaires ont également augmenté, en devenant une source d’inspiration pour les attaques terroristes.
Le rapport montre ainsi que les deux phénomènes – Covid et terrorisme – sont transfrontaliers.
Les deux phénomènes ont de nombreux points communs: ils provoquent des dommages économiques graves, c’est ainsi que les mesures contre le coronavirus comme la distanciation sociale et la quarantaine sanitaire ont provoqué une baisse du produit national brut dans de nombreux pays, ainsi qu’une augmentation notable du chômage.