Pour faire face à l’effondrement économique et aux sanctions, Téhéran pratique la piraterie dans les eaux du Golfe arabe
vendredi 28/janvier/2022 - 12:34
Le régime iranien a recommencé à menacer la navigation dans les eaux internationales, et les Gardiens de la révolution ont arraisonné le 4 janvier un pétrolier sud-coréen dans le détroit d’Ormuz, en prétendant qu’il violait les lois environnementales maritimes.
L’équipage du navire a été arrêté.
Le président de la Chambre de commerce irano-sud-coréenne a révélé la raison de l’arraisonnement en annonçant des négociations avec la partie coréenne pour échanger des fonds iraniens gelés en Corée contre plusieurs marchandises dont le vaccin du coronavirus.
Téhéran utilise depuis la révolution de 1979 la méthode de la prise d’otages comme avec l’ambassade américaine en Iran à l’époque.
Hassan Abbassi, cadre des Gardiens de la révolution, et président du Centre de recherches
stratégiques avait suggéré durant une conference dans la ville de Nochar l’année dernière de ranimer l’économie iranienne en enlevant un otage américain chaque semaine et en demandant une rançon d’un milliard de dollars pour le rendre à son pays.
De son côté, le Pentagone a annoncé qu’il ne retirerait plus son porte-avion USS Nimitz de la région pour affronter les menaces iraniennes.
Christopher Miller, secrétaire américain à la Défense, a expliqué qu’à cause des dernières menaces des dirigeants iraniens contre le président américain Donald Trump et d’autres responsables gouvernementaux américains, le porte-avion Nimitz resterait à sa place dans la zone d’opérations du commandement central américain.