Colis explosifs aux Etats-Unis, l'extrême droite au banc des accusés
Shaima Hafzi
Le gouvernement
américain fait face à un défi majeur avec l'augmentation du nombre de colis
explosifs envoyés à des hommes politiques à Washington. Aucune organisation
terroriste n'en a revendiqué la responsabilité, mais les regards sont braqués
sur l'extrême droite.
Jeudi, les
autorités américaines ont annoncé la découverte de nouveaux colis suspects,
envoyés à l'ancien vice-président Joe Biden au comté de Newcastle, dans le
Delaware, ainsi qu'à l'acteur Robert De Niro, qui avait lancé une tirade à
Donald Tramp aux Tony Awards en juin.
Le gouvernement
américain redouble d'efforts pour poursuivre en justice les responsables de
l'envoi de ces colis à d'éminentes personnalités démocrates. Aucun des neuf
colis n’a explosé et aucun blessé n’a été signalé.
La Maison Blanche
a condamné « les tentatives de commettre des actes de violence » et
sa porte-parole a déclaré que des fonds fédéraux seront consacrés à l’enquête
en cours.
Dans un
communiqué, le Federal Bureau of Investigation (FBI) a déclaré que les colis
« contenaient des charges explosives pouvant faire de lourds dégâts. Les
adversaires de Donald Trump trouvent qu'ils reflètent le climat de haine qui
sévit aux Etats-Unis après les discours rancuneux du président américain contre
ses adversaires.
Les groupes
politiques d'extrême droite ont des affiliations religieuses extrémistes mais
aussi une attitude hostile aux musulmanes et aux réfugiés. L'émergence de
l'extrême droite sur la scène politique est l'un des phénomènes les plus
importants des vingt dernières années en Europe. Selon une étude intitulée « L'essor
de l'extrême droite: causes et conséquences, étude analytique » publiée par
le Centre démocratique arabe, si des pays comme la France, l'Italie, la
Belgique, les Pays-Bas et l'Autriche sont confrontés au phénomène de l’extrême
droite, d'autres pays comme la Grande-Bretagne, la Grèce et la Suède, en sont,
au contraire, épargnés.