Le retour du camp de la terreur
jeudi 27/janvier/2022 - 04:58
Un rapport de droits de l’homme sur les dangers de l’intégration des familles irakiennes de Daech révèle les dangers de ces familles pour l’avenir de l’Irak et les
générations à venir, du fait de la diffusion de la pensée extrémiste, de haine et de violence.
Ce rapport, a pour titre “le retour du camp de la terreur – L’intégration des familles irakiennes de Daech, entre les dangers sécuritaires et les exigences de justice”, et est publié par l’Organisation yazidite internationale contre le génocide, préparé par le professeur Nahad al-Qadi.
Notons que le gouvernement irakien a récemment accédé à la demande du Comité international de la Croix-Rouge concernant le retour et l’accueil des familles irakiennes que l’on soupçonne d’appartenir à Daech, et prisonnières dans le camp de la terreur à Hassaké en Syrie, après des années de refus de les accueillir étant donné le danger qu’elles représentent pour la sécurité.
Notons que le nombre de familles irakiennes de Daech est de 8215, comprenant 30872 individus, vivant dans des conditions difficiles et menacées par le coronavirus.
La plupart sont des femmes et des enfants, à 80%, avec au moins 400 femmes et enfants yazidites.
L’organisation yazidite internationale de lutte contre le génocide a incité les catégories sociales à accepter leur intégration en leur donnant l’opportunité d’une coexistence pacifique, par le biais de divers programmes, visant à rectifier des idées religieuses erronées, et à sanctionner juridiquement les criminels.
Et l’organisation de s’interroger: “Sommes-nous prêts à changer nos idées, après les crimes de Daech, et cela en acceptant l’autre, et en pardonnant quand c’est possible, à l’ombre de la justice et de la loi”, et en inculquant aux générations des idées humaines éloignées du fanatisme tribal et de la vengeance”.