Publié par CEMO Centre - Paris
ad a b
ad ad ad

Une télévision avec turban et épée: les Talibans contrôlent les programmes diffusés

mardi 25/janvier/2022 - 03:50
La Reference
طباعة
Les Talibans exercent depuis leur retour au pouvoir en août 2021 les pires formes de répression et de censure contre le peuple afghan. C’est ainsi que le ministère de la prédication et de l’orientation dans le gouvernement Taliban a interdit les programmes “contraires à la loi islamique”, selon un communiqué publié par le ministère dimanche 21 novembre dernier.

Le communiqué a précisé que l’interdiction comprend les programmes de divertissement, les séries qui parlent des prophètes et des Compagnons, et tous les films contraires à la loi islamique (dont les séries télévisées avec la participation de femmes). D’autre part, les journalistes femmes de la télévision doivent porter le voile.

C’est la seconde fois que le ministère tente d’orienter le comportement des chaînes de

télévision afghanes depuis la prise du pouvoir par les Talibans à la mi-août.

Durant la période au pouvoir des Talibans de 1996 à 2001, le ministère de surveillance des bonnes moeurs chargé de veiller au respect des “valeurs islamiques” effrayait du fait des sanctions qu’il imposait.

Notons aussi que les études pour les filles dans les écoles secondaires et les universités n’ont pas repris dans la plupart des régions du pays. Dans les universités privées, le mouvement à demandé aux étudiantes de se voiler.

C’est ainsi que de nombreuses questions se posent sur les orientations du mouvement s’agissant des droits de la femme dans le pays, surtout après avoir annoncé que les enseignantes et les étudiantes resteraient chez elles.

Des craintes concernent aussi les droits de l’homme et les libertés dans le pays.

Egalement le mouvement a interdit en août dernier la diffusion de la musique et l’apparition des présentatrices sur les chaînes de télévision et de radio de l’Etat de Kandahar au sud du pays.

Les Talibans ont aussi affirmé il y a quelques jours qu’ils interdiraient l’écoute de la musique dans les lieux publics.
"