Publié par CEMO Centre - Paris
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Le ministre iranien des Affaires étrangères s’amuse à Bagdad: des chiffres erronés et le non respect du protocole

mercredi 19/janvier/2022 - 03:09
La Reference
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Durant la Conférence de Bagdad pour la coopération et le partenariat, qui s’est tenue le 28 août dernier, les sujets de la lutte contre le terrorisme et le développement de la situation en Afghanistan ont dominé l’ordre du jour.

La participation iranienne à la conférence a eu lieu au niveau du ministre des Affaires étrangères Hussein Amir Abdollahian à la tête de la délégation de son pays.

Abdollahian, qui effectue sa première visite depuis son entrée en fonction, a rencontré le président irakien, Barham Saleh, avec lequel il a discuté nombre de dossiers régionaux et internationaux, ainsi que le premier ministre irakien, Moustapha al Kazmi.

Durant sa participation au sommet, le ministre iranien a adressé des messages aux Etats-Unis, affirmant que les ingérences étrangères dans la région la déstabilisait, ignorant les ingérences de son pays et son soutien aux milices dans nombre de pays.

Il a renouvelé l’affirmation de son pays de l’importance de réaliser la paix par le dialogue entre les pays de la région, loin des ingérences

étrangères, et de diffuser la confiance entre ces pays, exprimant son regret que la Syrie n’ait pas été invitée, indiquant que la sécurité ne serait réalisée que par la participation de tous les voisins de l’Irak, dont la Syrie.

Le ministre a commis une erreur en affirmant que le volume des échanges commerciaux entre l’Irak et l’Iran était de 300 milliards de dollars, se reprenant pour corriger en parlant de 13 milliards.

Il a également violé le protocole lors de la cérémonie de prise de photo de groupe, prenant une place au premier rang réservé aux princes et aux rois, au lieu de rejoindre le rang des ministres des Affaires étrangères. Ce qui a provoqué la colère des Irakiens, qui y ont vu une façon de manifester la domination iranienne, et d’envoyer des messages négatifs à leur pays.

Le ministre s’est envolé ensuite vers la capitale syrienne, seconde étape arabe depuis sa prise de fonction.
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