Stéphane Séjourné : "Il faudra peut-être priver la Pologne d'une partie de ses subventions"
Présidence française du Conseil de l’UE et élection présidentielle
Le 1er janvier, le drapeau européen flottait seul sous l’Arc de Triomphe à Paris, soulevant l’ire des opposants à Emmanuel Macron, déjà entrés en campagne. Pour Stéphane Séjourné, il s’agit d’une "fausse polémique" qui met en lumière une "tendance à surpolitiser la présidence française du Conseil de l’Union européenne dans le cadre de la campagne présidentielle". L'élu assure par ailleurs qu’il "différenciera la présidentielle de la PFUE" dans ses attributions au Parlement européen et que "le travail parlementaire va continuer, et les priorités seront les mêmes".
Respect de l’État de droit
En revanche, il souhaite que le mécanisme de conditionnalité voté avec le plan de relance soit appliqué en Pologne, car "la Pologne part dans un système où l’indépendance de la justice, la pluralité journalistique, l’indépendance des journalistes et peut-être même la capacité à organiser des élections sont remises en cause" et "l’indépendance de la justice est un sujet consubstantiel à l’ADN européen".