Covid: Pour la rentrée des classes, ce qui change (ou non) à l'école
Dans les colonnes du JDD de ce dimanche 2 janvier, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé (un jour avant la rentrée) quelques changements de protocole pour faire face à l’impressionnante flambée des cas de ces derniers jours, liée au variant Omicron. Il a notamment justifié un allègement des conditions d’isolement pour éviter une “désorganisation” de la société. Jean-Michel Blanquer a, lui, annoncé un nouveau protocole de dépistage après la contamination d’un élève.
Mais alors que les enfants doivent se rendre en classe lundi, quelles sont les règles à observer? Le HuffPost fait ici le point sur ce qui change (ou pas) avec cette nouvelle mise à jour.
Maintien du niveau 3 dans les écoles et 2 dans les collèges/lycée
En soit, la rentrée scolaire se fera sans grande modification du protocole sanitaire en place depuis fin novembre: le niveau 3 (sur 4) est maintenu dans les écoles élémentaires, comme le niveau 2 dans les collèges et lycées. Tous les cours auront lieu en présentiel. Les niveaux 2 et 3 du protocole visent à réduire le brassage entre les classes et les niveaux.
“Pour le second degré, le point fort est le taux de vaccination des élèves de plus de douze ans, qui a dépassé les 80%”, explique Jean-Michel Blanquer dans Le Parisien.
Des tests 2 et 3 envoyés à J+2 et J+4 après contamination
Une nouvelle politique renforçant le dépistage et le “contact-tracing” a été confirmée au journal par le ministre. “Dès l’apparition d’un cas positif dans une classe, tous les élèves doivent faire un test antigénique ou PCR, avant un retour sur présentation d’un résultat négatif”, explique Jean-Michel Blanquer, confirmant qu’il n’y aura pas de fermetures de classes dès un cas positif.
“Ce qui change, c’est que désormais, quand la famille fera le premier test, elle recevra en pharmacie deux autotests gratuits, pour que les élèves se testent à nouveau à la maison à J+2 et à J+4. Les parents devront attester par écrit que les tests ont bien été faits et qu’ils sont négatifs”. À eux, donc, de jouer le jeu et d’être honnêtes.
“Ces tests à plusieurs jours d’intervalle permettent de s’assurer qu’un élève qui a été négatif le premier jour ne soit pas devenu positif ultérieurement. L’objectif est de garder l’école ouverte dans des conditions sanitaires sécurisées au maximum”, ajoute-t-il, assurant que les pharmacies, “en lien avec le ministère de la Santé”, ont commandé assez de tests avant les fêtes de fin d’année pour ne pas en manquer.
Les enfants positifs auront la possibilité de sortir de leur isolement au bout de cinq jours avec un test PCR ou antigénique négatif et sans signe d’infection depuis 48 heures. Pour les autres sans schéma vaccinal complet, la période d’isolement reste fixée à 10 jours pleins (avec possibilité d’en sortir au bout de sept, avec un test PCR ou antigénique négatif et sans signe clinique d’infection depuis 48 heures).
Pour les enfants cas contact avant la rentrée de classes, le protocole national s’applique: s’être fait dépister avant la rentrée, puis observer sept jours d’isolement pour les cas positifs après la date du début des signes ou du prélèvement du test positif.