Crise en Ukraine : Washington accepte de négocier, Moscou retire ses troupes
Deux lignes rouge antagonistes
Vladimir Poutine exige des garanties occidentales pour que l'Ukraine reste en dehors de ce dispositif militaire qui impliquerait, selon lui, l'installation de missiles aux portes de la Russie. Cette perspective est jugée intolérable par le maitre du Kremlin qui continue à soutenir les forces pro-russes du Donbass, dans l'Est de l'Ukraine. Du côté de l'OTAN, il est hors-de-question d'exclure l'adhésion de l'Ukraine.
« Nous ne ferons aucun compromis sur le droit de l'Ukraine à choisir sa propre voie, sur le droit de l'OTAN à protéger et à défendre tous ses membres, et sur le fait que l'OTAN a un partenariat avec l'Ukraine », avait affirmé début décembre le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, après une rencontre au siège de l'OTAN avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
De leur côté, les Européens avaient mis en garde Moscou contre toute intervention militaire en Ukraine, dont ils ont promis de "lourdes conséquences", sans préciser lesquelles. La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et les Etats-Unis avaient exprimé "leur détermination à ce que la souveraineté ukrainienne soit respectée".