La problématique de la lutte antiterroriste en Europe et ses répercussions sur l’avenir
Nahla Abdel Muneim
Les pays européens ont durci en 2021 leurs mesures de lutte contre le terrorisme et les organisations extrémistesinternationales, à travers des stratégies sécuritaires et juridiques pour contrôler les éléments dangereux, poussés par la crainte d’un retour des attaques terroristesà la fin 2020.
La France a utilisé des outils divers en recourant à des stratégies juridiques et sécuritaires. La lutte juridique a été représentée par des projets de lois nouveaux et des décisions gouvernementales, et le 16 février 2021, la majorité des députés de l’Assemblée nationale a approuvé le projet de loi suggéré par Macron et connusous le nom de “Loi des principes de la République”. C’est une loi qui durcit les sanctions contre les actes de nature à menacer la cohésion de la société, outre le renforcement de la surveillance des centres culturels etreligieux et des lieux de culte, ainsi que des financementsextérieurs de ces centres.
Quant à la Suisse, elle a décidé de développer ses loisantiterroristes, en renforçant la surveillance de ceux qui manifestent des comportements et des idées extrémistessans attendre qu’ils mènent des attaques.
Le gouvernement britannique, de son côté, a déclaré son intention en novembre
2021 d’amender la loi sur le retrait de la nationalité aux extrémistes sans préavis, après certaines objections de la Haute Cour de justice.
Et le ministre autrichien des Affaires étrangères a approuvé en juillet 2021 des lois internes renforçant la surveillance des extrémistes et centres culturels et religieux.
Le gouvernement autrichien avait approuvé une autre loid’interdiction des symboles des groupes extrémistes, dont celui des Frères, et le 28 octobre 2021, Vienne a organisé un congrès international de lutte idéologique et sécuritaire contre le terrorisme.