L'agressivité de la Russie en Ukraine au menu du sommet du G7
Condamnation de l'attitude de la Russie en Ukraine
Depuis des semaines, l'Otan, les Etats-Unis et les Européens accusent la Russie de vouloir envahir l'Ukraine, ce que Moscou dément. La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss, dont le pays assure la présidence du G7, exhortera ses homologues du G7 "à présenter un front uni contre les comportements malveillants - y compris les positions russes envers l'Ukraine - et à s'engager en matière de sécurité et de soutien économique pour défendre "les frontières de la liberté dans le monde".
Liz Truss, qui a remplacé Dominic Raab en septembre à la tête de la diplomatie britannique, a averti mercredi lors de son premier grand discours de politique étrangère que la Russie commettrait une "erreur stratégique" si elle envahissait l'Ukraine. Ces propos faisaient écho à ceux du président américain Joe Biden, qui avait "fait savoir" la veille à son homologue russe Vladimir Poutine que la Russie s'exposerait à de "fortes sanctions, entre autres économiques", en cas d'escalade militaire en Ukraine.
Outre ce sujet sensible, les chefs de la diplomatie des pays du G7 discuteront des crises en cours, notamment en Birmanie, avec le coup d'Etat militaire du 1er février et la récente condamnation à de la prison de l'ex-dirigeante civile Aung San Suu Kyi.