Aux États-Unis, la peur du variant Omicron fait décoller la vaccination
lundi 06/décembre/2021 - 04:11
Dans ces dernières semaines, le nombre de demandes quotidiennes de vaccination aux États-Unis est passé de moins d’un million à environ 1,5 million. La conséquence de l’arrivée d’un nouveau variant menaçant. Mais aussi de l’ouverture à tous les adultes de la troisième dose.
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De très longues files d’attente et des difficultés importantes pour fixer un rendez-vous. À l’image de ce qui se passe en France, aux États-Unis aussi, la presse observe actuellement une forte augmentation des demandes pour se faire vacciner.
En effet, détaille The New York Times, celles-ci sont passées d’une moyenne de “moins d’un million de doses par jour pendant une grande partie du mois d’octobre, à une moyenne d’1,5 million de doses par jour ces dernières semaines”. Cette dynamique, explique le quotidien américain, serait dictée par deux facteurs, “la peur du variant Omicron, et l’élargissement de l’éligibilité à la troisième dose”. Pour rappel, depuis le 19 novembre, une troisième dose est recommandée à tous les Américains âgés de plus de 18 ans si leur deuxième dose de vaccin Pfizer ou Moderna date de plus de six mois (délai réduit à deux mois pour le vaccin de Johnson & Johnson).
En quête d’un “supplément de protection” contre le nouveau variant, les Américains se ruent donc à nouveau vers les pharmacies et les centres de vaccination, mais cette dynamique à la hausse concerne aussi les premières doses, nous apprend le média progressiste. Résultat : dans certaines régions du pays les temps d’attentes pour recevoir sa piqûre peuvent être plus long, voilà pourquoi, “jeudi 2 décembre, l’administration Biden a annoncé que le gouvernement créerait des centaines de ‘cliniques pour vaccination familiale’ pour faciliter l’accès à la vaccination”.
Néanmoins, malgré cette tendance à la hausse, aux États-Unis, le niveau d’immunisation de la population reste encore aujourd’hui très inégal selon les États. Un paradoxe souligné par Leana Wen, professeure à la George Washington University, qui, comme l’indique le New York Times, a rappelé que “si l’on observe dans certains endroits des longues queues pour se faire vacciner, ailleurs dans le pays, des vaccins expirent à cause d’une très faible demande”.