Perforation du nez et arrachement des ongles… des pratiques « daechiennes » des milices houthies au Yémen
Ali Ragab
Le Yémen est
devenu l’un des pays qui commettent le plus de violations des droits de
l’homme, depuis que les milices houthies se sont emparées de Sanaa le 21
septembre 2014. C’est ainsi que le ministre yéménite des droits de l’homme
Mohammad Askar a révélé que le total des tués, blessés et kidnappés au Yémen
entre septembre 2014 et septembre 2018 a dépassé le nombre de 67000 personnes.
Par ailleurs, la
Ligue des mères des kidnappés a répertorié un certain nombre de tortures
employées par les Houthis, comme la perforation du nez avec une aiguille à
tricoter, les coups de crosse de fusil, ou l’empêchement des prisonniers
d’utiliser les toilettes.
De son côté, l’Alliance
yéménite d’observation des violations des droits de l’homme a insisté sur le
fait que ces moyens de torture employés par les Houthis représentent une
violation des principes les plus importants du droit international humanitaire,
qui interdit le recours à toute forme de torture, et demandé que soient jugés
les auteurs de ces violations.
Quant au Centre
des droits de l’homme de Sanaa, il a exigé le jugement de Abdel Malek
al-Houthi, chef des milices terroristes, par le Tribunal Pénal International,
en tant que criminel de guerre, selon les articles 39 et 41 de la Charte des
Nations unies, et la résolution numéro 2140 (2014) qui confère au Conseil de
sécurité la prérogative de présenter son dossier au Tribunal.