L'avenir des entreprises françaises en Algérie s'assombrit
Depuis cette levée de boucliers entre Paris et Alger, début octobre 2021, les entreprises françaises semblent globalement épargnées par les mesures coercitives prises par le gouvernement algérien pour marquer sa désapprobation des propos attribués au président Emmanuel Macron mettant en cause notamment l'existence d'un État algérien avant la colonisation française et qualifiant le pouvoir algérien de «système politico-militaire dur».
Mauvais présage
Jusqu'ici, deux grandes entreprises françaises (Suez et RATP) ont vu leurs contrats non renouvelés. Or, curieusement, cela s'est passé bien avant le clash entre Alger et Paris. Ainsi, contre toute attente, l'entreprise algérienne de gestion de l'eau Seal avait, dès la fin septembre, annoncé qu'elle n'allait pas renouveler le contrat expirant fin octobre qui la liait à son partenaire français Suez.
Au même moment, l'entreprise de gestion et de maintenance du métro d'Alger, dirigée jusque-là par la RATP, annonçait le même coup de semonce, perçu dans les médias comme un deuxième coup d'éventail contre la France.