Publié par CEMO Centre - Paris
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L'avenir des entreprises françaises en Algérie s'assombrit

jeudi 02/décembre/2021 - 10:42
La Reference
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Slate : Avec le durcissement de l'attitude algérienne vis-à-vis de la France, la dernière mesure en date étant l'instruction donnée par le chef de l'État, Abdelmadjid Tebboune, au département des Affaires étrangères, de s'interdire tout contact, toute rencontre, à quelque niveau que ce soit, avec la France, les observateurs redoutent désormais une détérioration du climat des affaires entre les deux pays. Cela doit préoccuper les quelque 400 entreprises françaises implantées en Algérie qui, malgré tout, continuent à travailler normalement et à entretenir les meilleures relations possibles avec leurs partenaires respectifs.

Depuis cette levée de boucliers entre Paris et Alger, début octobre 2021, les entreprises françaises semblent globalement épargnées par les mesures coercitives prises par le gouvernement algérien pour marquer sa désapprobation des propos attribués au président Emmanuel Macron mettant en cause notamment l'existence d'un État algérien avant la colonisation française et qualifiant le pouvoir algérien de «système politico-militaire dur».

Mauvais présage

Jusqu'ici, deux grandes entreprises françaises (Suez et RATP) ont vu leurs contrats non renouvelés. Or, curieusement, cela s'est passé bien avant le clash entre Alger et Paris. Ainsi, contre toute attente, l'entreprise algérienne de gestion de l'eau Seal avait, dès la fin septembre, annoncé qu'elle n'allait pas renouveler le contrat expirant fin octobre qui la liait à son partenaire français Suez.

Au même moment, l'entreprise de gestion et de maintenance du métro d'Alger, dirigée jusque-là par la RATP, annonçait le même coup de semonce, perçu dans les médias comme un deuxième coup d'éventail contre la France.

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