Publié par CEMO Centre - Paris
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Après les élections, l’Algérie a besoin d’urgence de réformes économiques et politiques

lundi 29/novembre/2021 - 09:10
La Reference
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Courrier international : Dimanche 27 novembre ont eu lieu des élections locales en Algérie. Avec un taux de participation estimé à 35 %, elles n’ont pas suscité d’enthousiasme populaire. Cependant, tempère Tout Sur l’Algérie (TSA), l’heure n’est plus aux tergiversations ou à l’attentisme mais aux mesures concrètes pour faire face à la double crise, économique et politique, que traverse le pays.


L’Algérie a franchi, samedi 27 novembre, la dernière étape du processus de renouvellement des assemblées élues, avec l’élection des assemblées communales et de wilaya.

Depuis le début du Hirak en février 2019 [le mouvement populaire qui demande un renouvellement du système politique] et le départ d’Abdelaziz Bouteflika, c’est le quatrième scrutin que l’Algérie organise, après la présidentielle de décembre 2019, le référendum sur la révision constitutionnelle de novembre 2020 et les législatives de juin 2021, avec comme point commun un important taux de boycott.

Pour ces [élections] locales 2021, il y a un léger mieux, avec 35 % de taux de vote, mais la défection reste considérable, a fortiori pour un scrutin local.

Au-delà de la participation et même des résultats, qui ne devraient pas chambouler la carte politique issue des dernières législatives, il y a lieu surtout de s’interroger sur la suite, le pays ayant maintenant officiellement parachevé le renouvellement de ses institutions élues.

Incertitudes institutionnelles

Cela aura-t-il une incidence sur la double crise politique et économique ? Les nouveaux élus pourront-ils faire mieux que leurs prédécesseurs en matière de développement local et de prise en charge des préoccupations de la population ?


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