Le président Abdel Fattah Al-Sissi a reçu aujourd’hui un appel téléphonique de son homologue français Emmanuel Macron, sur les préparatifs en cours concernant la conférence internationale sur la Libye prévue à Paris ce mois-ci, a annoncé le porte-parole officiel de la présidence de la République, l’ambassadeur Bassam Radi, selon la MENA. Le président français a souligné qu’il tenait à se concerter avec le président Al-Sissi sur la question libyenne, à la lumière de l’appréciation des efforts personnels du président égyptien pour régler la crise libyenne, et lesquelles avaient renforcé la solution politique de cette question, confirmant le souci de la France de poursuivre une coopération et une coordination intensives avec l’Egypte sur ce dossier important.
Pour sa part, le président Al-Sissi a passé en revue la position ferme de l’Égypte sur la question libyenne et les efforts actuels de l’Égypte pour faire avancer tous les moyens de régler la question militairement, politiquement et économiquement dans divers forums internationaux et régionaux. Les deux présidents ont convenu de soutenir la piste politique existante afin de tenir les élections à la date prévue à la fin du mois prochain, et la nécessité pour toutes les forces étrangères et les mercenaires de quitter le territoire libyen, et de saper les interventions étrangères illégales qui contribuent à alimenter la crise. Le porte-parole officiel a ajouté que l’appel portait sur les moyens de renforcer les cadres de coopération bilatérale conjointe entre les deux pays amis dans de nombreux domaines, notamment économique et militaire, en plus de l’activité des entreprises françaises dans le cadre de divers projets de développement, notamment en ce qui concerne la localisation de l’industrie en Egypte. Ils ont également échangé des visions et des points de vue sur des questions régionales et internationales d’intérêt commun, en particulier les développements au Soudan, où ils ont convenu de l’importance de relever les défis actuels au Soudan d’une manière qui assure la stabilité et la sécurité du peuple soudanais, et préserve la voie démocratique du processus politique en cours, et donc la nécessité pour tous les partis soudanais frères de donner la priorité à l’intérêt suprême du pays et au consensus national.