Egypte-Jordanie : Convergence des vues face aux défis communs
mardi 09/novembre/2021 - 03:28
Les relations entre l’Egypte et la Jordanie sont historiques et étroites, au vu de la grande amitié et des liens forts entre les deux peuples qui se partagent un sort commun, a affirmé le président Abdel Fattah Al-Sissi, lors de son entretien avec le prince héritier de Jordanie, Al-Hussein ben Abdallah II, apprend-on de la page officielle du porte-parole de la Présidence de la République.
Les deux pays sont convergents et s’entendent bien autour des enjeux majeurs auxquels fait face la région, avait dit M. le Président.
Le prince héritier de Jordanie a souligné, pour sa part, que son pays saluait le niveau de coordination avec l’Egypte vis-à-vis des différentes crises régionales, menaçant la sécurité et la stabilité des populations arabes. C’est à cet effet que le prince jordanien à loué le rôle axial de l’Egypte au service des causes arabes, ainsi que ses efforts pour soutenir la solidarité arabe.
Les entretiens ont notamment porté sur les moyens de renforcement de la coopération bilatérale, notamment dans les domaines du tourisme, de l’économie, des échanges commerciaux et des petites et moyennes entreprises, en plus de la coopération dans la lutte contre le terrorisme et l’idéologie radicale. Ont été également discuté, les questions liées à l’autonomisation de la femme et des jeunes, outre l’échange des expertises dans ce domaine.
Le Président Al-Sissi a loué, à cet égard, la participation du prince héritier de Jordanie aux différentes rounds du Forum des jeunes du monde, affirmant donc l’intérêt de l’Egypte à renforcer cette tribune, vu qu’elle constitue une opportunité pour les jeunes égyptiens à ouvrir un dialogue avec les jeunes des autres pays participant audit Forum.
Al-Sissi et le prince héritier jordanien ont de même discuté des efforts de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la reconstruction menée dans cette région. Ils ont convenu de poursuivre l’action pour raviver le processus de paix afin de parvenir à un règlement juste et global pour la cause palestinienne, garantissant les droits légitimes du peuple palestinien et basé sur la solution à deux Etats, pour l’établissement d’un Etat palestinien indépendant sur les frontières de 1967, dont la capitale est Jérusalem Est.
Ils ont également examiné les dossiers libyen et syrien, ainsi que le renforcement de la coopération dans le cadre du mécanisme de coopération tripartite avec l’Irak, tout en renouvelant leur intérêt commun à soutenir ce pays dans sa lutte contre le terrorisme.