L'armée française dement avoir acheté des pulls fabriqués en Chine
Une «fake news» reprise par plusieurs politiques. Jeudi, Hervé Grandjean, le porte-parole du ministère des Armées, a démenti l'information selon laquelle l'armée avait signé un contrat d'achat de pulls fabriqués en Chine. Rebondissant sur un article de France Bleu affirmant que la marque Regain, basée dans le Tarn, avait perdu le contrat pour une commande de fabrique de pulls, il a écrit sur Twitter : «Un contrat de fourniture de pulls pour l'armée française a été conclu avec deux entreprises françaises en septembre 2020: Saint James et Léo Minor. La confection est faite soit en France soit au Maroc ou en Tunisie. Les matières premières sont européennes», a-t-il débuté. «La compétition pour ce marché public a été menée conformément au code de la commande publique, sur des critères de qualité, de prix, en intégrant des dispositions de responsabilité sociale. Le marché a été construit pour permettre aux PME de se porter candidate», a-t-il poursuivi.
Quant à la marque Regain, qui a donc perdu ce marché, elle a obtenu, «au titre de mesures de relance», «un contrat de 500.000 € pour la fourniture de 15.000 chandails» : «Nous finançons également Regain pour une expérimentation sur des sous-vêtements techniques innovants. C'est une entreprise importante pour nous, et nous lui prouvons.»