Les Frères musulmans : des appels publics à la réconciliation et des opérations terroristes en secre
Le discours des Frères musulmans est passé depuis leur chute le 30 juin 2013 de l’hostilité déclarée à l’Etat à la ruse en proposant une trêve et une réconciliation, tout en constituant des “comités spécifiques” pour mener des opérations terroristes.
Ainsi, l’adjoint du guide Ibrahim Munir a appelé fin 2016 à l’intervention des sages du monde pour réconcilier l’Etat avec le groupe.
Et entre 2013 et 2017, nombre d’opérations terroristes auxquelles a participé le groupe ont eu lieu, par le biais des organisations qui en dépendent.
Le groupe a cherché à nier tout lien avec ces groupes, mais les organes de sécurité et les enquêtes judiciaires ont révélé que les mouvements qui revendiquaient ces opérations étaient une couverture de l’aile militaire du groupe portant divers noms, mais dépendant d’une seule organisation.
Le terme “opérations spécifiques” est apparu fin janvier 2014 lorsque le mouvement “Résistance populaire” a annoncé sa naissance.
La première annonce du mouvement a correspondu à l’entrée d’une nouvelle organisation dans la confrontation avec les institutions de l’Etat, et elle a revendiqué à ce moment-là nombre d’opérations terroristes, en appelant aussi à perpétrer des assassinats et des explosions.
Après l’échec des appels à manifester de la part du groupe, il s’est lancé dans des tentatives de créer des crises pour nuire à l’Etat égyptien, et en décembre 2013, des jeunes du groupe ont lancé une campagne pour retirer la monnaie métallique du marché dans le but de nuire à l’économie.
Et au début 2016, le groupe a tenté de perturber la rue égyptienne, et les services de sécurité ont
découvert que les cadres du groupe en fuite à l’étranger avaient contacté les éléments des Frères dans le pays pour former “une unité de crise” visant à faire douter du régime au sein du peuple.