Publié par CEMO Centre - Paris
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La guerre des fuites se poursuit entre les membres de la Confrérie prohibée

mercredi 27/octobre/2021 - 11:18
La Reference
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Une fuite d’audio d’un grand leader au sein de la confrérie des Frères musulmans laisse entrevoir les détails des différends et de la division ayant lieu au sein de la confrérie prohibée.
Ahmad Matar, l’un des leaders des Frères s’étant enfui au Balkan, membre du Front de Londres dirigé par Ibrahim Mounir, indique dans une fuite d’audio, que de 1954 à 1974, “un nouveau groupe” avait rejoint la Confrérie, mais “ils ne sont pas des Frères”. Ils sont une organisation secrète. C’est un gang, indique-t-il dans l’audio qui fit l’objet d’une fuite dans le cadre d’une série de fuites qui circulent entre les leaders de la confrérie depuis le début de la crise entre ses deux fronts, de Londres et d’Istanbul.
Selon Matar, le gang est formé de Mahoud Ezzat, Mahmoud Hussein, Mahmoud Gozlane, Mahmoud Ibrahim, Mahmoud Abdel Rahim, Mahmoud Al Ibiari… « Ils sont tous nommés Mahmoud », lance-t-il. Ils ont commencé à donner les postes clés à un groupe de personnes à potentiel limité tout en excluant des figures comme Essam Al Eriane, Abdel Moneïm Aboul Fotouh, Helmi Al Gazzar et Mohamed Al Beltagui, a-t-il précisé dans l’audio.
« Les personnes qui ont rejoint la confrérie depuis 1954 jusqu’à 1974 étaient nés de 1935 à 1949. Ils ont pénétré au sein de la Confrérie durant l’ère où Abdel Nasser interdisait les activités des Frères. L’adhésion de ces personnes a été approuvée par les dirigeants de la Confrérie dans le temps. Ils ont été appelé à respecter trois règles : pas de pensée, pas d’innovation et pas d’ambition.
Dans son audio fuité, Matar affirme que Mahmoud Hussein emmène la Confrérie à l’enfer. « La confrérie est actuellement dirigée par un gang. Sous Mohamed Morsi, nul des dirigeants à potentiel de la confrérie n’étaient choisis pour prendre part à l’équipe présidentielle. Des personnes de faibles expérience et potentiel ont été choisis. Ce qui a poussé le président turc Erdogan, lors de sa visite en Egypte, à s’interroger pourquoi certains leader Frères ne faisaient pas partie du groupe au pouvoir.
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