Publié par CEMO Centre - Paris
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Un an après sa libération de la tutelle de Daech… Raqqa n’est plus qu’une ville fantôme

lundi 22/octobre/2018 - 06:35
La Reference
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Ayat Ezz

 

Un an après sa libération de la tutelle de Daech, la ville syrienne de Raqqa n’est plus qu’une ville fantôme : pas d’électricité, ni de bâtiments en bon état, ni d’hôpitaux, ni de services. En un mot : pas de vie possible.

L’organisation terroriste y a en outre implanté un grand nombre de mines et d’explosifs avant de partir, ce qui a provoqué la destruction d’environ 80% des maisons, selon un rapport récent d’Amnesty International : 30000 maisons sont totalement détruites, tandis que 25000 autres sont à moitié détruites.

Par ailleurs, les hôpitaux de la ville sont inutilisables, car l’organisation les utilisait comme repaires pour ses hommes et comme entrepôts d’armes.

L’Association « Médecins sans frontières » affirme de son côté que les maladies contagieuses se sont répandues dans la ville, comme la typhoïde, le choléra, la dysenterie amibienne ou la méningite.

L’Unesco affirme que les enfants sont privés de leurs droits à l’éducation, Daech ayant détruit 70% des infrastructures d’enseignement dès son occupation de la ville, et le reste avant sa libération.

Quant au spécialiste des mouvements islamistes Hicham an-Naggar, il affirme que la présence dans la ville des Kurdes soutenus par Washington laisse augurer d’un retour des conflits, Daech cherchant à se venger des Kurdes.  

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