Un an après sa libération de la tutelle de Daech… Raqqa n’est plus qu’une ville fantôme
Ayat Ezz
Un an après sa
libération de la tutelle de Daech, la ville syrienne de Raqqa n’est plus qu’une
ville fantôme : pas d’électricité, ni de bâtiments en bon état, ni
d’hôpitaux, ni de services. En un mot : pas de vie possible.
L’organisation
terroriste y a en outre implanté un grand nombre de mines et d’explosifs avant
de partir, ce qui a provoqué la destruction d’environ 80% des maisons, selon un
rapport récent d’Amnesty International : 30000 maisons sont totalement
détruites, tandis que 25000 autres sont à moitié détruites.
Par ailleurs, les
hôpitaux de la ville sont inutilisables, car l’organisation les utilisait comme
repaires pour ses hommes et comme entrepôts d’armes.
L’Association
« Médecins sans frontières » affirme de son côté que les maladies
contagieuses se sont répandues dans la ville, comme la typhoïde, le choléra, la
dysenterie amibienne ou la méningite.
L’Unesco affirme
que les enfants sont privés de leurs droits à l’éducation, Daech ayant détruit
70% des infrastructures d’enseignement dès son occupation de la ville, et le
reste avant sa libération.
Quant au
spécialiste des mouvements islamistes Hicham an-Naggar, il affirme que la
présence dans la ville des Kurdes soutenus par Washington laisse augurer d’un
retour des conflits, Daech cherchant à se venger des Kurdes.