Le Sénégal fait face aux défis de la lutte contre le terrorisme alors que l’extrémisme s’étend au niveau regional
Le gouvernement sénégalais prend une série de mesures pour affronter le terrorisme considéré comme le problème le plus grave de la région actuellement.
La loi proposée par le gouvernement est considérée comme la mesure la plus importante
pour affronter la crise, alors que l’opinion publique s’oppose à la loi en considérant qu’elle limite les libertés personnelles, c’est ainsi que des affrontements ont éclaté le 26 juin dernier entre le gouvernement et les manifestants dans l’enceinte du parlement où était discuté le projet de loi.
La plupart des objections à la nouvelle loi visent le fait que toutes les opérations menaçant la sécurité et l’ordre sont qualifiées de terroristes, sans détermination claire jusqu’à maintenant, ce qui expose le projet de loi à des critiques de la part des organisations des droits de l’homme.
Le Sénégal souffre d’une extention terroriste dans son environnement géographique, étant bored à l’est par le Mali où est active al Qaïda et parfois sa rivale Daech, et il partage aussi des frontières avec la Guinée qui pourrait devenir un nouveau centre d’activité de Daech.
Quant au président sénégalais Macky Sall, il a affirmé en février 2021 que l’Afrique de l’ouest affrontait un véritable danger, suite à l’extension des organisations terroristes, tout en critiquant le
dialogue avec ces organisations comme le font les gouvernements du Mali et du Burkina Faso.
Enfin, l’argent reste l’élément essentiel permettant la survie des groupes terroristes, et donc la lutte contre les financements suspects et le blanchiment de fonds est un moyen fondamental de combattre la violence et l’extrémisme dans la région. Par ailleurs, le Groupe d’action financière a obligé le pays à adopter un ensemble de mesures pour améliorer son contrôle en lui fournissant des plans de travail en guise d’aide.
