Sous-marins australiens : "La France aura des compensations financières"
L'Australie a annoncé jeudi 15 septembre la rupture du gigantesque contrat conclu en 2016 avec la France pour la commande de sous-marins conventionnels, au profit de submersibles à propulsion nucléaire américains. La France, qui n'a commis aucune faute, devrait recevoir des "compensations financières à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros", a estimé Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences Po et spécialiste des questions européennes et internationales, au micro de Thierry Dagiral, sur Europe 1.
Après l'humiliation, la compensation. Trahie par l'Australie, qui a brutalement annoncé la rupture de leur "contrat du siècle", d'une valeur de 31 milliards d'euros, la France pourrait se consoler grâce aux pénalités versées à Naval Group. Invité au micro de Thierry Dagiral sur Europe 1, Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences Po et spécialiste des questions européennes et internationales, a expliqué que l'Hexagone devrait recevoir "plusieurs centaines de millions d'euros" d'indemnités financières.
Un "désastre financier" pour l'Australie
"La France n'a pas commis de faute, ce qui semble être le cas, mais si on l'a accusée d'avoir pris du retard", a-t-il souligné. "Ces compensations financières devraient se chiffrer à plusieurs centaines de millions d'euros, sachant que l'Australie avait déjà engagé entre 2 et 3 milliards d'euros dans le projet." L'addition pourrait donc être très lourde pour l'Australie. Les pénalités à verser à Naval Group, qui devait construire les sous-marins conventionnels, sont en effet estimées par la presse australienne à environ 250 millions d'euros. "Ce sera un désastre financier pour l'Australie", soutient Patrick Martin-Genier au micro de Thierry Dagiral.
Une rupture de contrat "déloyale"
Un désastre financier pour l'Australie donc, et un camouflet pour la France. " Le fait que l'Australie ait décidé de rompre unilatéralement ce contrat est parfaitement déloyal.
L'Australie a annoncé jeudi 15 septembre la rupture du gigantesque contrat conclu en 2016 avec la France pour la commande de sous-marins conventionnels, au profit de submersibles à propulsion nucléaire américains. La France, qui n'a commis aucune faute, devrait recevoir des "compensations financières à hauteur de plusieurs centaines de millions d'euros", a estimé Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences Po et spécialiste des questions européennes et internationales, au micro de Thierry Dagiral, sur Europe 1.
Après l'humiliation, la compensation. Trahie par l'Australie, qui a brutalement annoncé la rupture de leur "contrat du siècle", d'une valeur de 31 milliards d'euros, la France pourrait se consoler grâce aux pénalités versées à Naval Group. Invité au micro de Thierry Dagiral sur Europe 1, Patrick Martin-Genier, professeur à Sciences Po et spécialiste des questions européennes et internationales, a expliqué que l'Hexagone devrait recevoir "plusieurs centaines de millions d'euros" d'indemnités financières.
Un "désastre financier" pour l'Australie
"La France n'a pas commis de faute, ce qui semble être le cas, mais si on l'a accusée d'avoir pris du retard", a-t-il souligné. "Ces compensations financières devraient se chiffrer à plusieurs centaines de millions d'euros, sachant que l'Australie avait déjà engagé entre 2 et 3 milliards d'euros dans le projet." L'addition pourrait donc être très lourde pour l'Australie. Les pénalités à verser à Naval Group, qui devait construire les sous-marins conventionnels, sont en effet estimées par la presse australienne à environ 250 millions d'euros. "Ce sera un désastre financier pour l'Australie", soutient Patrick Martin-Genier au micro de Thierry Dagiral.
Une rupture de contrat "déloyale"
Un désastre financier pour l'Australie donc, et un camouflet pour la France. " Le fait que l'Australie ait décidé de rompre unilatéralement ce contrat est parfaitement déloyal.