L’Iran exporte le coronavirus vers les pays arabes, et à leur tête le Liban et l’Irak
jeudi 16/septembre/2021 - 09:06
En peu de temps, l’Iran est devenu le pays de la région le plus touché par le coronavirus, et à partir de lui, la maladie s’est propagée dans les pays du Golfe. Mais c’est l’Irak qui a été le plus touché, avec 93 cas enregistrés jusqu’à vendredi dernier, après son échec à échapper à l’influence de son voisin de l’est, du fait de la présence dans les rouages de l’Etat des agents de l’Iran.
Pourtant, l’Irak a finalement annoncé qu’à partir de dimanche, il fermerait tous les passages frontaliers terrestres à l’extérieur du Kurdistan pour une période de deux semaines, et empêcherait la plupart des Iraniens d’entrer dans le pays, à l’exception des diplomates.
Le gouvernement de Baghdad a par ailleurs exhorté ses ressortissants en Iran à retourner dans leur pays, mais ce n’est pas une affaire simple, car un demi-million d’Irakiens environ vivent en Iran, et sur les quelques dizaines de milliers qui sont rentrés, seuls huit mille environ ont subi les analyses de détection du coronavirus.
Et au Kurdistan, le ministère de la Santé a annoncé l’enregistrement de 9 cas nouveaux de contaminations, ce qui porte à 842 le nombre de ceux qui ont été mis en quarantaine.
Notons que l’Iran a fait exprès de ne pas tamponner les passeports des visiteurs de pays arabes, pour tenter de propager le virus dans ces pays, et l’Arabie saoudite a condamné officiellement Téhéran pour cette conduite.
De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères a envoyé le 13 mars un message au Conseil de sécurité des Nations unies dans lequel il affirme : « Le coronavirus détruit l’Iran, nous devons comprendre que ce virus n’épargne personne ».
Et les critiques ont fusé en Iran visant le manque de moyens pour affronter la maladie, alors que la situation économique se détériore du fait des sommes versées pour soutenir les milices chiites au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen.
