Malgré la répression, appels et manifestations contre la corruption du régime iranien
Le dignitaire religieux iranien Mahmoud Amjad a appelé à une révolte populaire contre le régime iranien, qualifiant la clique religieuse de Qom de “corrompue” et demandant de purger l’Iran des corrompus.
Amjad a accuse Ali Khamenei d’être responsable de l’effusion de sang dans le pays depuis 2009, en allusion aux protestations populaires qui ont éclaté à cette période, suite aux accusations portées contre le régime d’avoir falsifié les résultats des élections présidentielles au profit de l’ex-président Ahmad Ahmadinéjad.
De leur côté, les mollahs ont accusé Amjad d’être un agent de l’étranger, après son refus de l’exécution du journaliste Rouhollah Zam.
Des citoyens iraniens et des medias d’opposition ont donné un large écho aux declarations d’Amjad sur les réseaux sociaux, en condamnant la régression des libertés dans leur pays, et la répression contre les activistes et opposants au régime, soumis à des peines de prison sévères et à la peine de mort.
Par ailleurs, les rapports du réseau des partisans des Mudjahidines Khalq en Iran ont indiqué la poursuite des protestations dans diverses villes iraniennes en particulier de la part des employés des urgences de Téhéran qui fournissaient des services à plein temps lors de la crise du coronavirus l’année passée, qui ont manifesté contre la faiblesse de leurs salaires.
De même, les ouvriers des mines de la société Rawr pour la production de charbon à Kirman poursuivent leurs protestations contre le non paiement des primes d’assurance et le refus des responsables de tenir leurs promesses.