Les houthis et les tribus du Yémen: des milices terroristes et des hommes qui résistent

Le groupe des Houthis fait pression dans les gouvernorats sous leur domination, sur les chefs des tribus yéménites pour exécuter leur plan putschiste et permettre l’enrôlement des enfants, et en cas d’opposition, leur destin sera la mort ou la torture à mort.

Récemment, des divergences sont apparues entre les chefs des tribus et les houthis qui font pression pour enrôler 40 jeunes de chaque tribu, pour les envoyer sur le front à Ma’rib à côté des houthis qui essuient des pertes lourdes face aux forces de l’armée nationale yéménite et de la coalition arabe.

Des sources yéménites ont révélé que les chefs des tribus avaient annoncé leur refus de la demande houthie, affirmant qu’ils ne participeraient pas à des combats perdus d’avance, ce qui a poussé le groupe rebelle à demander aux chefs des tribus, au cas où ils refuseraient l’enrôlement, de payer 150 dollars pour chaque recrue.

Les milices ont aussi arrêté nombre de chefs de tribus du gouvernorat de Saada refusant de coopérer

avec eux pour tromper les enfants et les fils des pauvres et faire pression sur eux pour rejoindre les Houthis.

Le Dr Mahmoud al Taher, chercheur politique yéménite, affirme que les milices houthies inféodées à l’Iran continuent de se débarrasser des personnalités sociales et militaires, qui ont fait des efforts pour les aider suite à l’invasion de la capitale Sanaa le 21 septembre 2014, et les Houthis cherchent à humilier les chefs des tribus yéménites et à imposer un nouvel ordre social dans les villes sous leur contrôle.

Al Taher explique que le mouvement des Houthis est un groupe religieux violent armé dont le projet est d’exclure l’autre, et qui refusent aux tribus un rôle social et veulent qu’elles restent de simples esclaves exécutant tous leurs ordres, qu’il s’agisse de recruter leurs enfants ou de collecter les taxes.