Ambassadeur, forces spéciales... Comment la France va organiser la fin de sa campagne d'évacuations de Kaboul
Au cours de son déplacement à Dublin jeudi, le président de la République a cependant promis que la France allait tenter d'évacuer encore "plusieurs centaines" d'Afghans, sans garantie d'y parvenir au vu de la situation sécuritaire régnant sur les lieux.
Le dernier jour d'une telle campagne d'exfiltration obéit à un protocole très précis. Voici comment doivent se dérouler les ultimes actions de nos forces sur place ce vendredi.
Le dernier vol réservé aux forces spéciales
Le dispositif français a fonctionné autour d'un pont aérien unissant la capitale afghane à Paris via une base établie à Abou Dhabi, aux Emirats arabes unis. Il a été déployé dès le 16 août au lendemain de la chute de Kaboul aux mains des islamistes, et a consisté en deux acronymes: APAGAN - son nom de code - et RESEVAC - le sigle officiel ramassant les mots"ressortissants" et "évacuation", son objectif. Ce vendredi marque donc leur terme.
"L’opération d’évacuation française se poursuivra tant que tous les militaires français n'auront pas quitté l'Afghanistan", a toutefois borné l'état-major ce vendredi, semblant souligner que le drame de vendredi avait pu influencer la donne.
Car ce sont bien des soldats qui doivent refermer la marche en pareil cas. En effet, le dernier appareil à partir clôt la "bulle de sécurité". C'est-à-dire qu'il rembarque les militaires restés jusqu'au bout sur le terrain en raison de leur aptitude à faire face à tout type de menace. Une description qui renvoie en fait aux forces spéciales.