Le Congrès américain continue d’amputer les bras de l’Iran…dont le dernier est le Hezbollah
Ahmad Lamloul
Le Congres américain a approuvé ce dimanche,
deux projets de loi visant à imposer plus de sanctions contre les milices de
Hezbollah qui n’est que le bras terroriste du régime des Mollahs.
L’une de ces deux lois pourrait entrer en vigueur
après sa ratification par le président américain Donald Trump au cours des jours
à venir. La première loi stipule l’interdiction de financer les milices de
Hezbollah aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Liban, et procure aux États-Unis
le droit de poursuivre les milices comme organisation terroriste internationale.
La seconde
loi qui sera ratifiée par le vote des parlementaires, donnera au président américain
le droit de sanctionner les personnes aidant les organisations terroristes qui
utilisent des boucliers humains.
Les États-Unis ont déjà classé le Hezbollah
comme organisation terroriste. Ces nouvelles lois s’appliqueront à toute
personne ou entité soutenant les milices de l’organisation où qu’elles soient.
La Trésorerie américaine avait sanctionné
certains leaders dont Hassan Nasrallah et Naem Qassem en mai dernier, élargissant
les sanctions de 1995 et de 2012.
Le Directeur de l’Institut du Proche-Orient
pour les affaires stratégiques, Dr Sami Nader déclare dans un tweet sur son
compte Tweeter qu’il y a ‘’une tendance à élargir les sanctions contre le
Hezbollah afin d’englober toutes les personnes et les entités ayant des rapports
avec l’organisation, et que les États-Unis incitent l’Europe à en faire autant.
Il est donc envisageable qu’on assiste à une série de sanctions européennes à
l’encontre de Hezbollah et de l’Iran’’.
Il estime que les sanctions n’impactent pas
seulement le Hezbollah sur ses capacités de nuisance mais contribueront aussi à
tarir ses sources financières et à l’étouffer économiquement. Et en vertu de
ces nouvelles sanctions, l’administration américaine pourra interdire à toute
personne soutenant financièrement le Hezbollah, l’accès aux États-Unis, si le président
notifie le Congres de sa décision d’interdiction dans un délai ne dépassant pas
6 mois.