Craintes européennes d’une violence croissante en Afrique de l’ouest

L’Afrique de l’ouest et en particulier le Mali, le Niger, le Nigéria, le Burkina Faso et le Tchad, sont en proie à la violence des organisations terroristes répandues dans ces pays.

Le Haut représentant de l’Union Josep Borrell a affirmé lors de la réunion de l’Agence de défense européenne le 6 mai dernier que les ministres de la défense ont examiné les

rapports annuels sur la situation dans la région du Sahel.

Borrell a affirmé que la région du Sahel africain faisait face à l’une des crises sécuritaires les plus graves, et que l’Europe devait renforcer sa présence dans cette région, étant son importance vitale pour la sécurité européenne.

Avant les déclarations de Borrell, le commandant de la force française au Sahel, Barkhane, a déclaré durant sa rencontre avec le président nigérien Mohammad Bazoum que la situation sécuritaire était encore fragile, malgré les débuts de succès réalisés grâce aux opérations militaires Barkhane et les autres opérations menées par les forces de la région.

A la fin avril dernier, un rapport français a mis en garde contre le fait qu’al-Qaïda planifiait de répéter l’expérience des Talibans en Afghanistan, dans la région du Sahel africain.

Comme conséquence de l’absence de sécurité et de stabilité, et de la diffusion des armes, le trafic des êtres humains est devenu

inquiétant, et les réseaux de contrebande liés aux groupes terroristes en profitent, et malgré les noyades répétées dans la mer, les émigrés africains continuent leurs tentatives de traverser la mer méditerranée pour gagner les côtes européennes.

Selon les Nations unies, les côtes tunisiennes et libyennes sont devenues un point de départ essentiel de ces émigrés, dont le nombre a augmenté ces derniers mois.

En mai dernier, la marine libyenne a annoncé le sauvetage de plus de 600 émigrés en deux jours.