Le chef du Hezbollah met en garde Israël contre une escalade des tensions
Aucune frappe n'a été détectée samedi et aucune victime n'a été signalée jusque-là.
Vendredi, le Hezbollah a lancé des dizaines de roquettes sur l'armée israélienne, entraînant des représailles de la part d'Israël. Les deux camps ont ciblé des zones dégagées, signalant qu'ils ne souhaitaient pas une nouvelle escalade des tensions.
Dans un discours commémorant la fin de la guerre de juillet qui a opposé le Liban et Israël en 2006, Hassan Nasrallah a déclaré que les tirs israéliens constituaient de "dangereux développements" qui n'avaient pas été vus dans les 15 dernières années.
Il a précisé que le groupe islamiste répondrait de façon "appropriée et proportionnelle" à tout raid aérien d'Israël.
"Nous avons choisi hier des zones dégagées dans les fermes de Chebaa pour envoyer un message, mais nous pouvons toujours faire un pas de plus (dans l'escalade des tensions)", a-t-il dit.
Parmi les options envisagées figure une frappe dans des zones dégagés des territoires palestiniens occupés, comme la Galilée ou le plateau du Golan.
Il s'agit du quatrième jour d'escalade dans les hostilités transfrontalières qui s'inscrivent dans un contexte de tensions accrues dans la région après la tentative de piratage d'un pétrolier dans le golfe d'Oman, qu'Israël et les Etats-Unis ont imputée à l'Iran alors que Téhéran a démenti toute implication.
L'armée israélienne avait fait état jeudi de raids aériens tôt dans la matinée en territoire libanais - une première depuis plusieurs années - en représailles à des tirs de roquettes la veille depuis le Sud-Liban.